> Edito
: La Planète Bleue, le magazine du futur, présente une édition
exceptionnelle consacrée à la décroissance.
La décroissance. La seule idée nouvelle apparue sur la scène
politique depuis le premier choc pétrolier... il y a 35 ans.
La seule idée authentiquement subversive qui fasse frémir
les ultra-libéraux, l'extrême droite et les gros industriels.
Résister à la frénésie d'achat, le dernier
acte révolutionnaire ?
Pourquoi tous les gouvernants adorent-ils la croissance ? Parce que la
croissance les dispense de s'attaquer aux inégalités. L'ancien
gouverneur de la Réserve fédérale américaine
Henry Wallich sait de quoi il parle : "La croissance est un substitut à l'égalité des
revenus. Tant qu'il y a de la croissance, il y a de l'espoir, et l'espoir
rend tolérables les grands écarts de revenus". La croissance
est un sédatif politique qui étouffe toute contestation. Elle évite
l'affrontement entre les riches et les pauvres. La croissance est venue apporter
un solide coup de pouce aux religions, au foot, au rap...
"Travailler plus pour gagner plus", le slogan de la droite ultra-libérale,
signifie explicitement "travailler plus pour consommer plus". Les
grands patrons n'ont pas du tout envie que vous gagniez plus, ils ont envie
que vous consommiez plus, afin que eux gagnent plus.
En France, le bourrage de crâne de Sarkozy et ses sbires, qui rabâchent
que, partout ailleurs, on travaille plus, a fini par immiscer le doute. Sauf
qu'à bien y regarder, on découvre que dans de nombreux pays,
et non des moindres, on a plutôt envie de travailler moins… pour
vivre mieux. En Suède, en Nouvelle-Zélande, au Royaume-Uni,
au Canada et aux Etats-Unis, beaucoup choisissent un mode de vie plus moderne
: en réduisant leur temps de travail, en tournant le dos à l'hyperconsommation,
en protégeant l'environnement, en favorisant le partage et l'entraide,
des valeurs humanistes, écolos, durables, intelligentes. Réduire
l'abrutissement du surtravail et de la surconsommation pour inventer, pour
dessiner de nouvelles façons de vivre.
La décroissance, c'est une nouvelle perspective : travailler moins
pour vivre mieux. Un truc inédit, futuriste, durable.
La Planète Bleue spéciale décroissance
première diffusion sur Couleur 3 : samedi 15 mars à 18:00
rediffusion : dimanche 23 mars à midi
la planète bleue
La Planète Bleue est à la radio ce qu'une soucoupe volante
est aux embouteillages :
un autre monde, une autre dimension. Une bulle hors du temps, un courant
d'air sans poussière.
Oui, une autre radio est possible.
La Planète Bleue en fait la démonstration, chaque semaine,
sur les antennes de Couleur3 et sur le web.
Ici, pas d'invités en promo, pas d'interviews complaisantes,
pas d'animateur qui s'écoute.
Ici, nous recyclons le futur : écologie, recherche, espace, nouvelles
technologies, politique…
Chaque émission comporte 5 à 6 interventions parlées
qui privilégient les sujets singuliers, décalés,
les points de vue et les points d'écoute radicalement différents,
dissidents, déviants. La couleur générale est mondiale et futuriste.
Des choix musicaux ambitieux et indépendants.
Des artistes jusqu'alors tenus à l'écart des médias
trouvent aujourd'hui leur espace sur La Planète Bleue.
Les musiques les plus innovantes, en provenance des bouts du monde.
On l'aura compris, il s'agit de ré-enchanter la radio...
le samedi à 18h
rediffusion le dimanche de 12h à 13h
en FM et DAB sur Couleur3 : Suisse + France
(Lyon, Grenoble, Chambéry, Chamonix, Dijon, Besançon,
Belfort, Montbéliard, Mulhouse),
par satellite Astra sur toute l'Europe jusqu'au nord de l'Afrique, sur Internet
dans le monde entier, en live et en
archives.