Ø La décroissance
est une chance.
Ø Les valeurs
de la décroissance.
Ø Un mode
de vie différent vers lequel il faut tendre.
Ø Conséquences
globales vertueuses, nécessités, faisabilités, exemples.
Du chemin pour atteindre cet idéal
Ø Les obstacles
à la Décroissance, dans l'imaginaire collectif.
Ø Vaincre
ces obstacles : se désaccoutumer de la Croissance.
Ø Des propositions
pour aborder le changement.
Ø Les étapes
intermédiaires pour des prises de décisions.
La Décroissance ou la Récession ?
Ce texte n'engage que moi. Il n'a été validé par personne.
Je
ne m'exprime pas au nom du Parti Pour
A l'origine, ce texte est un travail de synthèse qui m'est destiné : certains passages s'apparentent à des notes personnelles, car ... ce sont effectivement ... des notes personnelles, d'où leur caractère sibyllin si je ne les explique pas oralement. Ce texte est un peu mon pense-bête !
Je ne me pose pas en exemple. Ni en donneur de leçon.
Mon comportement n'est pas exemplaire, car je suis le produit de ma société de consommation, et même si j'en prends consciences, je ne peux pas faire abstraction de la société pour vivre mon idéal sans me désocialiser. Et même en faisant le choix de sortir de la société, mon mode de vie serait bien différent de cet idéal. Il me permettrait éventuellement d'avoir égoïstement bonne conscience, sans aucun effet sur la collectivité.
Mon objectif est d'informer, de faire prendre conscience, de proposer et de participer à une évolution vers la décroissance.
Années 70 : Jacques Grinevald rapporte les travaux de Nicholas Georgescu-Roegen, qui propose une approche entropique et physicienne de l'économie-logie.
Années 80 : décennie croissantiste (... et du chômage perpétuel). La problématique de la décroissance redevient marginale.
Années 90-2000 : par la voie des nécessités écologiques (entres autres), la problématique de la décroissance devient incontournable, au point que toutes les personnalités politiques, et les médias, se sentent obligées de se positionner par rapport à elle.
Années 2010-2050 : c'est la décroissance elle-même (et pas seulement la problématique) qui deviendra incontournable.
·
Notre mouvement s'appelle la décroissance, parce qu'il ne se reconnaît
pas dans certaines valeurs qui se trouvent, à posteriori, être aussi suscitées
par et pour l'idéologie de
· Ce mot interpelle les gens, ll les fait réagir, et ne les laisse pas indifférents. Il attire l'attention qu'il mérite.
· C'est un mot positif lorsqu'on l'associe aux violences, cancers, pollutions, malnutrition, analphabétisme, etc.... Ceux qui le trouvent toujours négatif sont peut-être encore sous l'emprise du discours dominant qui fait le culte du développement économique et matériel infini
· Ce mot ne sera pas aisément récupérable par les publicitaires adeptes de la ... croissance (contrairement au mot "développement durable"). Il va falloir qu'ils se creusent..., et pendant ce temps, l'escargot avance...
J'affirme que la
décroissance, telle que je vais la définir, n'est pas un sacrifice. J'affirme
qu'elle est une chance qui ne peut
qu'améliorer le bien être global. La réflexion (toujours en cours) sur la décroissance
est l'aboutissement de multiples interrogations sur les valeurs actuelles qui
motivent le fonctionnement de nos sociétés riches (celles du culte de
Bien
qu'elles paraissent procéder d'un simple bon
sens, elles ne s'imposent pas devant les valeurs actuelles. Il s'agira aussi
d'en identifier les raisons et d'explorer les solutions à court, et à long terme,
pour aboutir à une harmonieuse décroissance individuelle et collective.
Notre monde physique ou spirituel n'est constitué que de limites. L'homme a besoin d'apprécier ces limites des possibles pour se réaliser. La sobriété est une source de satisfactions. Assurément plus que l'insatiabilité qui se termine toujours par de la frustration et des convoitises.
La
coopération est bien plus efficace,
réjouissante et apaisante :
La nature est assez généreuse pour subvenir aux besoins
fondamentaux et pour assurer un minimum de confort à l'humanité. La concurrence
économique n'est pas une question de survie. Aussi pour ne
pas abuser de la générosité de la nature et pour se libérer de l'esprit de compétition, on réalise qu'il existe une différence
entre le "bon usage" et le
"mésusage" (cf ci-dessous).
Enfin, et c'est encore une histoire de bon sens, nous pensons que vivre lentement permet de vivre plus intensément que toujours plus vite, plus loin, plus souvent. Notre rapport au temps est proche de celui du soleil et des saisons.
Notre mode de vie sera basé sur la localisation des relations et de l'économie (pour limiter les transports). Nous sortirons de la civilisation de l'automobile. Nous nous nourrirons de produits locaux et de saison. Nous privilégierons la mutualisation des moyens (transport, internet, bibliothèques, cinémas, culture(s), etc...), et les habitats pavillonnaires déconnectés des centres de vie nous paraîtrons incongrus.
Nous nous concentrerons sur des activités de proximité (opposées à "à distance"), facilitant le partage, la compréhension, et la progression culturelle.
Nous serons libérés de tous ces objets qui nous enchaînent, nous assistent et nous asservissent.
La
société pourrait subvenir aux besoins de tous via le Revenue
Universel Inconditionnel (RUI) et
Ce principe de fraternité ne peut fonctionner que sur s'il est basé sur une culture du bon usage (à contrario du mésusage) et de la limitation, faisant de nous des adultes responsables (à contrario de consommateurs infantilisés) qui prennent consciences des conséquences de leurs actes.
Les
notions de bon usage et de mésusage seront
définies démocratiquement : par exemples
- Dans quels cas prendre l'avion est d'un bon usage, ou d'un mauvais
usage ?
- Est-ce que les usages du pétrole par les
pompiers et le SAMU, ou pour traverser
- voir le chapitre "se désaccoutumer de
Remarques sur
conséquences vertueuses et sur nécessités.
Derrière
la "nécessité" est sous-entendu l'idée de sacrifices importants. En
fait, les solutions à nos problèmes ont des effets secondaires vertueux. Même sans ces problèmes, les solutions proposées
apportent un mieux être. Nous avons tout à y gagner.
Sur le plan de la santé publique, nous pourrions éviter, par exemples, l'augmentation nette des cancers, l'épidémie d’obésité (due à un manque de sobriété), l'inflexion de la courbe de l’espérance de vie, les pathologies psychologiques liées à l’effondrement des limites, réelles et symboliques (voir J.-P. Lebrun)
Sur le plan de l’environnement, nous éviterions d'aggraver le changement climatique, de guerroyer pour s'octroyer le reste des ressources fossiles, pour l'eau, les terres arables… Nous pourrions éviter l'effondrement de la biodiversité et ses conséquences, ainsi que l'explosion de la quantité des déchets.
En vrac, notes, remarques,
informations, idées reçues, fausses bonnes idées, etc :
Sur le plan individuel et social. Quelques idées qui m'interpellent,
et auxquelles j'ai envie de réfléchir, elles n'engage que moi : le Revenu
Universel Inconditionnel,
Je me vois déjà me faire traiter de doux (ou dangereux) utopiste !
Je prétends que c'est moi qui ai les pieds sur terre !
Un autre monde parait irréaliste parce que
l'idéologie de
La croissance
était constructive quand il s'agissait de subvenir aux besoins fondamentaux
et d'atteindre un minimum de confort (ce qui est encore un objectif pour 80% de
la population mondiale). Ces bienfaits sont encore à l'esprit de certains alors
que maintenant la croissance ne consiste
plus qu'à grossir et non à grandir (pour les 20% restant). De plus, la croissance est plus commode que le partage
: par paresse, par incompétence et par
insatiabilité un "simple" problème de répartition a été remplacé par
un funeste problème de productivité. En produisant toujours plus, ça évite
de partager. Il restera bien quelques miettes
pour les pauvres ! Les faits montrent que 80% de la population supporte le prix de
croissance (je n'ai pas dis "sont
oublié par").
C'est
pour ces raisons que certaines catégories
dominantes de la population ont intérêt,
malgré la flagrance de ses effets dévastateurs, à conditionner la population à l'illusion salutaire de
Voilà
pourquoi les notions suivantes sont collectivement associées à des valeurs positives
et immuables : l'accumulation de biens matériels,
la concurrence, la convoitise, la foi
au scientisme et à l'économisme, le
développement technique infini, la lecture comptable de la vie humaine (PIB), "l'emploi est créé par la croissance"...
Voilà
pourquoi tout est devenu marchand. Et qu'à ce titre la vénalité
ambiante a fait de la gratuité le tabou
(l'interdit) majeur de notre société.
Voilà pourquoi la fragmentation de comportements de consommation nous fait perdre conscience de la portée de nos actes. Ce qui alimente le gaspillage et l'hyperconsommation.
Voilà comment
l'acte de consommation est répond simplement
au besoin d'avoir le droit de payer.
Peu importe le produit acheté.
Et si c'était la l'idéologie de
Pour changer le monde, il faut d'abord changer les mentalités. Commençons par changer la notre (pour être plus convaincu, ... et ... convainquant).
A nous de fuir la publicité, les représentations de modes de vie inaccessibles et peu souhaitables, la surinformation orientée par les médias financés par la publicité. Et comme personne n'est à l'abri, autant se débarrasser directement des supports. Je pense particulièrement à la télévision et à certains magazines.
Il est impossible d'être écologiste sans être casseur de pub ! Ou alors ?
Interrogeons-nous sur la finalité de nos actes : à quoi sert notre emploi ? Quelle est la part de notre vie consacré à cette croissance qu'on nous impose ? Que recherchons nous à travers l'accumulation d'objet ? Pourquoi la modernité est-elle si valorisée ?
Prenons conscience de la différence entre le coût financier à court terme, et le coût global ou externe (écologique et humain) à long terme... D'où vient la richesse ?
Puis interrogeons-nous sur le coût externe de nos actes : est-ce que le service rendu par tel objet ("c'est si pratique") n'a pas un coût global irréparable ? Pourquoi le loin est toujours mieux que le proche ? Quel sens y-a-t-il à faire le tour du Monde en 80 heures ?
Prenons conscience de la fragmentation de l'acte de consommation. Transformons le consommateur en usager qui a conscience des conséquences de ses actes. Quel travail et destins brisés sont nécessaires à produire notre carburant ? Quel est le prix humain et écologique pour que quelques riches puissent acheter des fraises en hiver ?
Au lieu d'être des consommateurs d'alimentation, devenons des mangeurs qui savent ce qu'il y a dans leur assiette (noms, recettes de cuisine, origines, toute la chaînes d'activités en amont, etc). Au lieu d'être des consommateurs de soins médicaux, de cours ou de tourisme, devenons des patients, des élèves ou des voyageurs. Ces trois activités de sont pas comparables et ne peuvent pas se pratiquer de la même manière : la consommation.
Prenons conscience de l'illusion du développement infini.
Puis, interrogeons-nous sur
notre seule foi en la technoscience et sur son effet
rebond[1].
Est-ce que si les voitures actuelles étaient aussi confortables qu'il y a 50 ans,
aurions-nous besoins d'aller
aussi loin aussi souvent et aussi vite ? Est-ce que si les forfaits téléphoniques
n'étaient pas illimités (voir ci-dessus) aurions-nous besoin de passer autant de temps
au téléphone ? est-ce que si le débit internet n'était pas de plus en plus haut,
aurions-nous besoin de passer
toujours plus de temps devant l'ordinateur ? Est-ce que contre le réchauffement
climatique, ma climatisation est la bonne solution ?
Mais
surtout, surtout, autorisons-nous à imaginer d'autres modes de vie qui paraissent
utopiques. Autorisons-nous à libérer nos
imaginaires.
Vivre un changement est toujours difficile, même si l'aboutissement est bénéfique. C'est pour cela qu'il est concevable que la décroissance fasse peur. Tout bouleversement, même vertueux est une épreuve difficile !
1) Informer la population
2) Prise de conscience individuelle
3) Prise de conscience collective
4) Interpellation populaire des dirigeants
5) action collective et démocratique
A court terme, chacun de nous peut tenter de vivre la simplicité volontaire. Ainsi il peut montrer l'exemple et (se) rendre compte qu'il est possible de vivre mieux avec moins de besoins. Mais il est actuellement impossible d'aller au bout de la démarche sans risquer de se désocialiser. Il faudrait que l'organisation collective à grande échelle soit modifiée. Un objectif de Décroissance collective ne peut s'envisager que démocratiquement, politiquement, progressivement, et seulement à long terme. Mais il faut commencer de suite.
Il
faut investir le champ politique pour informer,
influer, agir et mesurer la réelle
prise de conscience populaire (et ainsi contester ceux qui affirment que personne ne s'y intéresse).
Comment finir de convaincre ceux qui n'en voient pas l'utilité ? En insistant sur la nécessité, bien sûr !
Rappelons
qu'il faut bien admettre que la nature ne nous donnera guère le choix. La catastrophe
écologique est imminente (à l'échelle humaine). Soit nous l'accompagnons,
et ce sera notre douce Décroissance, soit nous la subissons, et ce sera
Maintenant nous savons dans quelle direction aller.
[1] Certaines améliorations techniques, au lieu de générer des économies pour un usage constant, occasionnent une augmentation des usages pour une dépense constante (voire en augmentation)
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