Collectif havrais d'Objecteurs de Croissance (ChOC)
Une croissance illimitée dans un monde limité est une absurdité


Bibliographie
la bibliographie proposée est volontairement petite,
car les autres
ouvrages interessants sont indiqués par les sites web ci-dessus.


Des ouvrages indispensables

Vincent Liegey, Stéphane Madelaine, Christophe Ondet, Anne-Isabelle Veillot, préface de Paul Ariès
"Un projet de décroissance. Manifeste pour une dotation inconditionnelle d’autonomie" (Les éditions Utopia 2013)

La décroissance, mode d'emploi

LE MONDE ECONOMIE -  11.03.2013 -  Par Hervé Kempf

Un revenu égal pour tous d'un côté, un revenu maximal de l'autre : voilà la vision économique exprimée par des partisans de la décroissance dans cet ouvrage qui ne vise rien moins qu'à bouleverser la société. Il est peu probable qu'il y parvienne rapidement, mais la vision présentée est si radicalement opposée aux dogmes dominants qu'elle en devient diablement intéressante.

Ecrit par divers « objecteurs de croissance », le livre rappelle d'abord les fondamentaux de la théorie de la décroissance. Les auteurs soulignent avec un brin d'ironie que le terme même de décroissance, malgré ses imperfections, est,  « contrairement à celui de développement durable, difficilement récupérable par la société de croissance » .

Ils soulignent qu'alors que  « la mythologie de la « Croissance » veut que l'augmentation du produit intérieur brut [PIB] fasse baisser le chômage  (…),  depuis quarante ans, si le PIB a augmenté régulièrement, le taux de chômage s'est accru pour stagner autour d e 10 % ».

RÉORGANISATION DU SYSTÈME

En fait, les auteurs n'imaginent pas que le capitalisme puisse se sortir de la crise actuelle, parce qu'elle découle  « de la déplétion des énergies, des métaux et de la biodiversité » . Si bien qu'au fond  « il ne s'agit pas de choisir entre « croissance » ou « décroissance », mais bien entre une « décroissance volontaire et démocratique » et une « récession subie et oligarchique »" .

Comment, alors, mettre en oeuvre l'économie en état stable ( steady state economy ) théorisée par l'économiste américain Herman Daly ? En organisant le couplage entre le revenu maximum acceptable (RMA) – puisque  « la première décroissance doit être celle des inégalités »  - et la dotation inconditionnelle d'autonomie (DIA),  « versée à toutes et tous de manière égale de la naissance à la mort, afin de garantir un niveau de vie décent et déconnecté de l'occupation d'un emploi » .

Il ne s'agit pas là d'une simple redistribution, mais de la réorganisation du système économique. La DIA ne serait pas seulement un flux monétaire, mais comprendrait des droits de tirage gratuits sur des ressources (eau et électricité), des services publics et des biens communs partagés, basés sur des monnaies locales.

Cela supposera  « des choix, comme de ne pas rembourser la part de la dette qui est illégitime, une nationalisation partielle voire totale du système bancaire avec l'instauration de taxes sur les transactions financières, un débat public sur le fonctionnement voire l'existence de la Bourse, l'interdiction des paradis fiscaux, etc. De même, [les auteurs proposent] de confisquer aux banques privées le pouvoir de la création monétaire en le conférant aux banques publiques » .

La condition pour réussir cette transformation radicale de l'économie est  « une forte adhésion de tous et une participation à cette volonté de changement » . Pour le moins… Mais il faut bien commencer un jour, et ce petit livre stimulant y contribue incontestablement.

 

.Denis Bayon, Fabrice Flipo, François Schneider
"La décroissance. Dix questions pour comprendre et débattre" (2010)

Nous le savons tous, les « objecteurs de croissance » sont dangereux. Ces gens qui expliquent qu’une croissance infinie n’est pas possible dans un monde fini sont, au choix : d’horribles réactionnaires, qui veulent revenir à l’âge de pierre, nier les progrès apportés par les Lumières ; de terribles catastrophistes, qui dansent sur les décombres de l’emploi et se réjouissent du fait que « la crise s’aggrave » ; enfin, des fondamentalistes religieux, qui professent le vœu de pauvreté pour tous, et substituent à la rationalité, la mystique et l’ascèse. Ils veulent laisser le Sud dans sa pauvreté, ce sont des petits bourgeois coupés du peuple, ils refusent le progrès. La décroissance est une idéologie néfaste, qui non seulement considère la catastrophe comme inévitable, mais l’estime encore d’une certaine manière désirable.

Sauf que la décroissance n’est pas une idéologie ; qu’elle ne se réjouit pas de la crise ; qu’elle veut créer du travail là où le système capitaliste en détruit, et que les valeurs qu’elle défend sont largement ignorées du grand public. Un mot à la mode, en somme, qu’il est de bon ton de caricaturer, car son contenu polémique déplaît fortement aux orthodoxes défenseurs de « la croissance », du « développement », du « PIB », du « plein emploi », et du bien-être pour tous, sans que jamais ne soit évoquée par eux – si l’on ose dire – la facture écologique de cette vision du monde.

La décroissance en dix questions et en dix réponses

Les trois auteurs de l’ouvrage dont nous allons parler s’attellent avec talent à passer en revue une par une ces caricatures et à démêler ces incompréhensions. Loin de livrer un plaidoyer virulent en faveur de la décroissance, ils nous proposent une réflexion qui réussit, comme nulle autre depuis plusieurs années, à remettre les pendules à l’heure avec beaucoup de clarté, en embrassant d’un seul regard les théories de la génération des fondateurs du courant décroissant – comme Ivan Illich ou Nicholas Georgescu-Roegen – et les options défendues, dans le contexte français, par la génération des héritiers – comme Serge Latouche, Paul Ariès ou Pierre Rabhi.

En un petit format, ils parviennent à donner au lecteur un accès à tous les débats soulevés ces dernières années, en les guidant d’une main sûre et experte. Dix questions trouvent ainsi réponse – des plus simples telles que « que signifie ‘décroissance’ ? », aux plus complexes telles que « la décroissance, c‘est la récession et le chômage ? ».

Colin Beaven
"No Impact Man " (2009)

Un témoignage qui n'occulte pas les enjeux collectifs et politique,
tout en sachant ne pas juger les individus.

"No Impact Man" réussi très bien à faire des propositions de changements de vie sans se couper de la vie "ordinaire" des gens. Ainsi chacun peut très bien à s'identifier au narrateur afin d'êre soi-même le changement ; d'abord on s'identifie à cet homme ordinaire qui part de zéro, puis à cette famille qui va très aller très loin dans son changement de vie.

Un heureux choix narratif qui peut rendre les idées de la Décroissance désirables, déculpabilisantes, et surmontables

http://www.goodplanet.org/blog/non-classe/2010/no-impact-man/

"Tu as droit à l'action, mais seulement à l'action et jamais à ses fruits ; que les fruits de ton action ne soient jamais ton mobile."
La Bhagavad Gita, Krishna à Arjuna

Wilfrid Séjeau
"Petit bréviaire écolo " (2011)

Voici le sommaire d'un livre que les Objecteurs de Croissance auraient pu écrire.
Il s'agit de répondre à 10 questions récurrentes.

1 La Décroissance, ça ne devrait pas être de la politique.
2 La Décroissance, ça ne devrait être ni de droite ni de gauche.
3 Vous n'êtes pas crédibles pour exercer le pouvoir.
4 Ça ne sert à rien de voter pour vous, vous ne serez jamais au pouvoir.
5 Vous voulez tout interdire. Vous êtes contre la science et pour le retour à la bougie.
6 Votre programme est impossible, vous êtes des utopistes.
7 La Décroissance, c'est un truc pour les riches.
8 Vous devriez ne parler que de décroissance, pas des homos, des drogues ou des sans papiers.
9 Les Décroissants, combien de divisions ?
10 De toutes façons, tout ça c'est de la connerie !

En fait, dans le livre original, le mot Décroissance est remplacé par Ecologie (c'est moi qui ait fait le changement). C'est un livre sur l'écologie en général.
http://www.centpourcentnaturel.fr/post/2011/11/25/Petit-breviaire-ecolo

Beaucoup de points commun avec "nous". Ce qui me force à me poser la question de la différence entre EELV et l'Objection de Croissance.
- une différence de stratégie politique et médiatique. Surtout à la tête du parti
- les militants EELV pensent souvent comme nous, mais le message médiatique est plus dans l'accompagnement du capitalisme que dans la sortie de ce système
- le rapport au travail salarié est différent : eux restent sur la même vision du travail contraint
- le rapport à la gratuité : revenu universel + revenu maximal (au dessus, on taxe tout) + gratuité du bon usage et renchérissement du mésusage (prix progressif pour donner accès à tout le monde à une ressource indispensable mais rare (eau, énergie, terres, etc))
- remplacement de la valeur financière par la valeur d'usage

Serge Latouche
"Le pari de la décroissance" (2006)

l'ouvrage de Référence sur la Décroissance
L'ouvrage de Référence sur Le projet social de l'avenir.

Il était temps que je le lise, celui-là. Tout y est, même ce qui fait débat parmi les décroissants*. Cet ouvrage a le mérite de poser toutes les questions, et de proposer un bon paquet de réponses aussi. Il ne pose pas des questions que sur la décroissance. Il pose des questions sur l'avenir de l'humanité.

En effet, la décroissance n'est pas une "discipline" autonome qui s'étudie indépendamment du reste... histoire d'occuper des décroissants désoeuvrés.
La décroissance aborde des problèmes qui concernent toute l'humanité.

* "La décroissance doit-elle être démographique ?"

Serge Latouche
"Petit traité de la décroissance sereine" (2007)

C'est une reprise synthétique* de celui d'à coté,
sans pour autant perdre la moinde substance...
... au contraire, il a même gagné en clarté.

Je conseillerais même la lecture de celui-ci !

D'autant plus qu'il intègre des élements nouveaux et actualisés. Il répond brillamment à la question de la "décroissance" de l'hémisphère sud et de la Chine. Et il tranche enfin sur celle de la décroissance démographique !!

L'essentiel est quand même qu'il démonte tous les bienfaits que l'on prête à une société de croissance et travailliste, et qu'il ouvre des voies pour sortir de l'impasse, par une rupture dans les têtes et dans les actes.

* et à petit prix (moins de 4€)


le pari de la décroissance: le tagueur aurait-il révélé un éventuel acte manqué
de Serge Latouche dans le choix de son titre ?
Petit traité de la décroissance : Serge Latouche aurait-il réellement fait un acte manqué en s'inspirant de nos affiches de juin 2006 ?
Et pourtant, même s'il y a un chapitre "
un programme électoral", Latouche considère qu'il est encore trop tôt pour créer un Parti de la Décroissance. Ses arguements tiennent la route - je ne lui arrive pas à la chevelle - ... mais ce n'est pas pour autant qu'ils sont contradictoires avec mon "engagement politique".

 

entretien avec Stéphane Lavignotte
"La décroissance est-elle souhaitable ?" (2010)

« La décroissance est un débat » :

partant de cette intuition, Stéphane Lavignotte propose une analyse serrée et généreuse des idées et des positions défendues par les principaux animateurs de la réflexion sur l'objection de conscience en France. Avec La décroissance est-elle souhaitable ?, il suit les lignes de force et dénoue les fils d'un champ de pensée en pleine ébullition. Militant pluriel et pasteur à la parole vive, Stéphane Lavignotte revient dans cette entretien lumineux sur les principales thèses de son ouvrage et met en scène les interrogations qui le traversent.

Stéphane Lavignotte, « La décroissance est-elle souhaitable ? », Paris, Textuel « Petite encyclopédie critique », 2010 (9,90 €).

Voir la vidéo
de l'entretien conduit par Philippe Colomb, à la Maison Verte , le 12 février 2010.


Serge Mongeau
"Objecteurs de croissance : Pour sortir de l'impasse, la décroissance" (2007)

Collectif sous la direction de Serge Mongeau.

"Sommes-nous rêveurs ? Peut-être devrions-nous poser autrement la question : sommes-nous plus rêveurs que ceux qui pensent améliorer le bien-être général en soutenant une forte croissance économique?
La société actuelle est fort complexe et nous apparaît comme immuable. Comment seulement envisager que les choses puissent être autrement? Évidemment, il s’agira d’un long cheminement de reprise en main individuelle et collective.
"

C'était un extrait de l'excellent manifeste rédigé par un collectif Québécois qui se trouve à la fin du livre. Il défini avec une précision chirurgicale ce que j'entends pas "décroissance". L'absence de toute ambiguïté le protège des contres-interprétations outrancières de la décroissance. Et ce avec un esprit synthétique qui n'enlève rien à l'analyse.

Le livre est du même tonneau. Ce serait bien dommage de ne pas le lire !

Il aborde avec justesse les rapports entres besoins / spécialisation des savoir-faire / temps / valeur du blé qu'on mange / valeur du blé qu'on dépense / la santé... bref, l'engrenage infernal qui nous amène à perdre nos vie à les gagner (<= mais c'est vieux ça ! non ?). Dans le livre, c'est nettement plus clair ;-) D'où l'intérêt de le lire !!!

Voir le sommaire

Nicolas Ridoux
"La décroissance pour tous"

A lire absolument

Un ouvrage de synthèse qui incarne toute la problématique de la décroissance.
Instructif et essentiel et très accessible (c'est un compliment). Depuis, Nicolas ne cesse d'être sollicité pour faire des conférences.

Pour lire une sorte de résumé

écouter (ici ou ) une intervention de Nicolas réalisée à partir du diaporama qui suit le plan de son livre. C'était le 24 janvier 2007 à l'université populaire de Lyon

Pour savoir comment j'ai tenté de la faire lire à mes collègues.

A écouter aussi, la dernière émission de Nicolas du 17 mars 2007.
Toujours aussi clair, précis, rigoureux et serein.

Paul Aries
"Le mésusage, essai sur l'hypercapitalisme"

Un ouvrage extrêmement éclairant
(éblouissant).

Il me fait le même effet que ma rencontre avec la Décroissance :
- d'un coup, plusieurs aspects de mon mode de vie et de pensée, qui m'isolaient et me paraissaient indépendants, convergeaient vers les mêmes valeurs, vers le même idéal. Ça soulage !
- puis, à travers un regard qui prend conscience de l'idéologie de la croissance, toutes les absurdités de notre monde occidental trouvaient une explication rationnelle (tout en restant déplorables).

Les notions d'"hypercapitalisme", accompagnée de la "junkproduction" et du "mésusage" développées par Paul Ariès vont encore plus loin. Elles ont le génie de l'évidence-que-personne-ne-voyait puisqu'elles proposent une explication globale aux dérives de notre société.

"La gratuité de l'usage, la cherté du mésusage"

Pensez-y ! Des pistes de travail incontournables pour réfléchir sur le projet politique de la Décroissance

Effets secondaires de ses lectures :
"c'est fou comme les commentaires politiques et économiques peuvent relever de lieux communs complètement idiots"

 


Des brochres pédagogiques à télécharger et à lire.

Je vous conseille très vivement la lecture de leurs brochures !
J'ai été impressionné par les extraits de "La guerre aux pauvres" de J.M. Bruyère et Issa Samb disponibles sur la brochure "l'idéologie du développement"


La méthode Alinsky
Synthèse du livre Rules for radicals de Saul Alinsky, un manuel pour les révolutionnaires ''made in USA''

en ligne - en pdf

Rules for radicals part du constat suivant : les populations les plus opprimées des États-Unis sont piégées dans un quotidien de survie. Elles vivent le plus souvent au jour le jour, sans grande perspective, sans assez de temps, de recul et d'énergie pour s'organiser politiquement, pour s'engager dans des stratégies de luttes, encore moins pour imaginer un bouleversement radical du système capitaliste. Des appuis extérieurs peuvent contribuer à briser cette spirale de contraintes et de résignation : les organizers. Leur but n'est pas de diriger des luttes, mais de stimuler leur essor, d'accompagner la création d'organisations populaires, les plus autogérées, indépendantes et radicales possibles vis-à-vis des pouvoirs publics, des propriétaires et des patrons.


Remarques "adoptées" d'un ami à la gorge rouge : Saul Alinsky c'est très bien, je ne connaissais pas, mais pour ma part je ne me retrouve pas dans son côté conflictuel, même s'il parvient à demander bien plus que des miettes à ses dominants...
Non, je me situe
- d'une part du point du vue selon lequel nous n'avons rien à demander à nos dominants : nous pouvons nous auto-organiser sans eux, en passant du statut de consommateurs à celui de producteurs, producteurs pour notre propre compte,
- d'autre part du côté non pas des seuls opprimés mais de tous les acteurs sociaux, riches y compris, le premier message à leur adresser si nécessaire étant qu'ils n'ont pas de raison d'avoir peur qu'on leur coupe la tête : notre monde leur garantit une place tout autant que pour n'importe qui d'autre.
2 différences de taille !


Alinsky exprime ses inquiétudes face à certaines tendances des nouveaux mouvements radicaux, en particulier ceux portés par les jeunes générations :
- Le morcellement des luttes : les mouvements radicaux ont de grandes difficultés à s'unir et s'élargir. [...] ils semblent dévorés de l'intérieur par les querelles idéologiques, les carences organisationnelles, les ambitions personnelles ou les rivalités narcissiques. Trop souvent, ils ont tendance à se fragmenter en groupuscules en concurrence les uns avec les autres.
- Une communication médiocre : les textes radicaux sont souvent illisibles, truffés de théories complexes, coupées de la réalité et trop éloignées des préoccupations concrètes de la population. On retrouve ici l'un des leitmotivs de Saul Alinsky : « Partir de là où en sont les gens », c'est-à-dire s'intéresser au quotidien de la population avant de diffuser de grandes analyses sur la société de consommation, la démocratie représentative ou l'écologie libertaire.

Lire aussi : Sortir des ghettos militants, un entretien avec Xavier Renou du collectif Les Désobéissants

Comment mange la planète ?

 


Pour compléter ces lectures

Un livre d'économie et
une synthèse des chiffres
Jean-Marck Jancovici

Pour une politique de santé rationelle
André Cicolella (lanceur d'alertes)
"Le défi des épidémies modernes"
"comment sauver la Sécu en changeant le système de santé"

 


Pour la prière quotidenne

Un livre sur l'alimentation
de Claude Aubert et Nicolas Le Berre

Les conséquences environnementalesde nos pratiques alimentaires, sur la santé publique, l'aménagement du territoire et la société en générale .
Très lumineux !


Un livre aussi à écouter sur Terre à Terre de France-Culture (le 11 oct 08)
à écouter

ou à télécharger en mp3

D'autres émissions de Terre à Terre (OGM, PAC, eau, ...)

(à lire aussi sur le même thème ce court article : "Consommation de viande : évolution nécessaire")

Julien Prévieux
"Lettres de non-motivation"

La désaliénation au travail en s'amusant.
Excellent !

Julien Prévieux est un artiste qui a décidé de répondre à des offres d'emplois par des lettres de refus originales et pertinentes. Ce livre est le recueil et de quelques lettres et des rares réponses qu'il a reçues. Le 12 janvier 08, Zoé Varier l'a invité à "Nous-autres" de France Inter. Elle en parle très bien dans son introduction.

à écouter

ou à télécharger en mp3

Autant s'en rendre compte pas soi-même en téléchargeant des extraits ou en lisant en ligne le livre en entier. Il faut vraiment y jeter un oeil !

Sur l'enfer du boulot
Jean-Pierre Levaray - Efix


L'enfer !!!

Tout sur l'aliénation au trav..., au boulot salarié.
J'ai pas mieux à dire.
C'est le lot de tout le monde... ou presque. Faut-il laissez faire ?
NON, NON et NON
Lisez le !
Lisez au moins la 4ème de couv'

Et sachez que son auteur travaille encore dans cette putain d'usine de la région Rouennaise


 

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