Collectif havrais d'Objecteurs de Croissance (ChOC) Une croissance illimitée dans un monde limité est une absurdité |
Octobre 2011 |
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Tiens, propos du débat public sur leGrand-Paris (jeudi 13/10/11 au Havre) Dans un ouvrage datant du début des années 1970 intitulé « L'Espérance oubliée », Jacques Ellul caractérisait notre temps comme celui de la déréliction, c'est-à-dire de la perte des repères spirituels, de l'abandon de toute référence morale et politique autant dans le domaine privé que public. Mais, aujourd'hui, il semble même que le principe de réalité et le bon sens soient aussi victimes de cet effacement des repères qui donnent un sens à toute vie humaine. Comme l'avaient souligné dans leur œuvre commune ces représentants de ce qu'un auteur canadien appelle « le personnalisme gascon » que sont Jacques Ellul et son ami Bernard Charbonneau, le développement technologique finit par acquérir sa finalité propre, en dehors de toute autre considération.
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La signature du contrat de concession entre Réseau ferré de France et l'entreprise privée Vinci pour la réalisation d'une ligne ferroviaire à grande vitesse entre Paris et Bordeaux et destinée à gagner une heure entre ces deux villes par rapport au temps de parcours actuel, pour un montant provisoire de près de 8 milliards d'euros, soit quelque 130 millions d'euros par minute gagnée, illustre de manière caricaturale la crise anthropologique majeure dans laquelle se retrouve aujourd'hui l'humanité. Ce projet, qui repose sur le postulat des bienfaits qu'il engendrera dans la vie économique de notre région, s'inscrit dans l'idéologie encore dominante qui est celle de la croissance économique ignorante de l'explosion actuelle des multiples coûts tant financiers qu'écologiques qui l'accompagne. Malgré le contexte international de crise économique majeure que nous subissons, l'entreprise Vinci, chargée de la réalisation du projet, nous promet une rentabilité de son investissement de 15 % sur rien moins que cinquante ans. Et ceci même alors que le montant des péages subis par la SNCF pour l'utilisation des voies nouvelles conduira à des prix de billets décourageant les usagers en situation économique difficile et les incitant à renoncer à ce type de transport réservé en fait à des privilégiés. Et même de ce point de vue, la concurrence avec l'avion, surtout low-cost, risque d'être un échec ! L'économiste américain Nouriel Roubini, dans une interview récente, prévoyant l'effondrement prochain de l'économie chinoise, citait justement le cas des trains à grande vitesse vides de tout passager comme une des causes de l'endettement caché de ce pays. Et ici, en Europe, où nous connaissons une crise majeure d'endettement héritée du glorieux passé des années de croissance, nous nous lançons dans des projets pharaoniques équivalents dont le financement ne pourra, en fait, être assuré que par de l'argent virtuel ! Mais que faire lorsque des élus ne raisonnent qu'en termes de prestige technologique et qu'une entreprise doit impérativement ouvrir de nouveaux chantiers pour amortir son énorme parc de machines ? Une économie du court terme comme la nôtre ne peut conduire qu'au pilotage à vue, et donc à des catastrophes. L'alternative défendue par les opposants, qui est celle de la rénovation des voies existantes pour un investissement raisonnable, devrait être pourtant la solution de sagesse. Malgré cela, des élus de nos collectivités territoriales d'Aquitaine, toutes tendances confondues, à l'exception des Verts, ont voté un projet qui contribuera avec d'autres à nous retrouver prochainement dans la situation de la Grèce. Et ceci alors même que l'intégralité du contrat de concession ne leur a pas été communiquée par les exécutifs. Cette gravissime inconscience est, à vrai dire, significative d'une perte complète du sens de l'intérêt public chez nos politiques. Comme cela se manifeste partout en Europe avec l'éclosion des associations en charge d'une fonction de contre-pouvoir, une telle situation ne peut que contribuer à approfondir un peu plus la crise actuelle de notre démocratie représentative. Simon CHARBONNEAU universitaire et militant associatif |
Aujourd’hui, Le Havre ressemble à sa réputation : tranchées, routes défoncées, balisages et déviations, marteaux piqueurs et pelleteuse, bruits et poussières. Pas un seul recoin épargné. Le Havre, ville en reconstruction. Pour toujours !
Partout dans la ville fleurissent (sic) bulldozers, grues et mini-pelles. A l’entrée de la ville, au grand stade, le long du parcours du futur tramway, et même dans des quartiers a priori épargnés par ces projets. Bien plus qu’un effet d’aubaine (“profitons-en pour tout refaire en une fois”) c’est un véritable écran de fumée que dresse la mairie, la CODAH (Communauté de l’agglomération havraise) et leurs amis de l’oligarchie gouvernementale. Le Grenelle de l’environnement l’impose : 1 500 km de lignes de tramway doivent être construites hors Île-de-France. Quoi de plus normal que Le Havre, dirigé par les grands amis du président Sarkozy, futur Grand-Paris-sur-Mer, paie son tribut à la relance de la croissance. La relance par les grands travaux est un classique. Il y a même aujourd’hui un ministre en charge de la mise en œuvre du plan de relance. La logique est simple : quand le bâtiment va, tout va. Plus il y aura de travaux, plus il y aura de travail. Seulement voilà : l’époque est au vert. Refaire les routes, c’est bon pour le PIB, mais c’est mauvais pour l’image. Alors qu’un tramway, ça c’est vert. Et puis, c’est à la mode. Ça nous obligera à faire des travaux, pleins de travaux, n’importe quels travaux. Alors, on sort le pinceau et on repeint nos villes en vert.
La croissance est de toute façon le remède miracle aux maux de notre société. Ça fait quarante ans qu’on vous le dit : toujours plus de croissance, c’est toujours plus de bonheur, de travail, de santé, d’argent, etc. A droite, on l’invoque comme une déesse païenne. Dans la gauche productiviste, on vous dit qu’il suffit de mieux redistribuer ses fruits, mais que pour ça il en faut toujours davantage. Le tramway à lui seul n’aurait pas suffi à faire bondir la croissance, mais il est la caution verte bienvenue de cette recherche éperdue de croissance. La croissance, nous le redisons, n’est ni possible à l’infini, ni même souhaitable. La croissance, aussi verte soit-elle, ne permettra jamais de redonner du sens à notre quotidien, de recréer du lien. Télécharcher le texte en pdf pour le distribuer
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27 mai 2010 |
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Jeudi soir, je suis allé à la CCI du Havre pour assister à ça ! Je crois que j'étais le seul à arborer une veste en cuir... |
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ça consiste à : Le compte rendu officiel : Grand Paris : Synthèse de la conférence-débat du 27 mai 2010 |
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Quelques liens pas toujours recommandables : http://www.lexpress.fr/region/grand-paris-une-seine-d-avenir_891499.html http://www.attali.com/ecrits/rapports/paris-et-la-mer-la-seine-est-capitale |
21 avril 2010 |
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Le 29 mai 2007, 4 militants du GANVA (Groupe d'Actions Non Violents Antinucléaires) occupent un pylône THT près de Fougères . Les militants du GANVA construisent une plate-forme à 15 m du sol qu'ils occuperont durant plusieurs jours . Président de Sortir du Nucléaire 7- et trésorier de SDN 27 , Alain Corréa est menacé d'une amende de 800000 euros. Il est convoqué en audience par le TGI de Rennes le jeudi 6 mai 2010 à 11 h 30. EDF reproche aux militants du GANVA d'avoir dû maintenir en production une autre centrale alors qu'un arrêt technique y était prévu de longue date. Les responsables de l'entreprise disent s'être mis dans l'hypothèse où ils auraient été obligés de couper en alimentation la ligne THT occupée près de Fougères par le GANVA . Or, EDF n'a jamais coupé le courant durant la période d'occupation du pylône. La vidéo : le reportage relatif à l'action du GANVA démarre à partir de 8' 30. |
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Autre article : La justice n’aime pas non plus l’action directe non violente |
Articles relatifs Source : Voie Militante
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25 février 2010 |
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Quand je suis arrivé la première salle était pleine, et ils nous ont mis dans une autre salle de ciné avec diffusion en direct de la conf. |
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Là, j'ai eu une très longue réponses de la pars de Mme Laville. Ceci-dit, elle le sait.. mais peut-être pas les 800 personnes présentes. Moralité : ne jamais parler de gratuité ou de défense des espaces gratuits sans parler de renchérissement |
janvier 2010 |
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En tant qu’Objecteurs de Croissance nous n’attendons pas de bonnes solutions des Etats et de la gouvernance mondiale. Un « bon accord » à Copenhague, n’est pas possible s’il s’agit seulement de réformes d’accompagnement nous permettant de polluer un peu moins pour polluer un peu plus longtemps et ainsi permettre d’évacuer le débat en se donnant bonne conscience. L’enjeu est de rappeler qu’une croissance infinie dans un monde fini est une absurdité ! |
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A partir de là, on pourrait commencer à réfléchir sur : Quant à la taxe carbones ou à sa financiarisation, elles resteront vaines, si elles ne sont pas accompagnées d'un nouveau mode de vie qui permettrait à la fois de VIVRE, c’est à dire d'avoir un POUVOIR DE VIVRE, un pouvoir sur notre vie, et en même temps de ne pas générer des GES dangereux pour la survie de l'humanité. En conclusion : comme pour le Grenelle de l’environnement, il s’agit de duper et d’éviter tout débat de fond, de refuser toute réflexion radicale sur la situation dans laquelle nous nous trouvons, qui elle, est bien radicale. |
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Association d’Objecteurs de Croissance (AdOC) Tracts locaux |
D'autres documents : |
Novembre 2009 |
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Nous avons eu de nouveau jeudi à la CODAH un numéro de Rufenacht se gaussant (entre autres) de "ceux qui veulent nous ramener à la bougie" ; s'est-il douté alors qu'en fait il tirait contre son camp ? Il faudrait lui faire lire H. Kempf de temps en temps.
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"Le retour de la bougie"
Veuillez vérifier qu'il y a des bougies dans le tiroir de la cuisine. Pourquoi ? Pour passer l'hiver, tiens. Pourquoi ? Ben, il y a plein de nucléaire en France, donc il faut revenir à la bougie. Quoi, quoi, quoi ? Bougie, nucléaire ! Ben oui, beaucoup de nucléaire = retour à la bougie. Vous ne saviez pas ? Expliquons. Le 30 octobre, Réseau de transport d'électricité (RTE) a annoncé que la "disponibilité prévisionnelle du parc de production français pour cet hiver" sera en "très net retrait". Des importations d'électricité seront nécessaires entre novembre et janvier. Mais "avec des températures de 7 à 8 °C durablement sous les normales saisonnières, le niveau d'importation pourrait atteindre la limite technique". Auquel cas, il faudra envisager des actions de sauvegarde, telles que "baisse de tension de 5 %, voire délestage de consommation" - c'est-à-dire coupures, c'est-à-dire bougies. Remarquez, c'est très moderne, les bougies. Sur le Net - consultez avant la panne, parce que bien sûr, l'ordinateur... -, vous trouverez des magasins bien approvisionnés, on peut payer par carte Bleue. Bon, mais des températures inférieures de 7 à 8 °C aux normales saisonnières, ce doit être très rare, non ? Non. "Allô, Météo France ? - Attendez, je regarde les chiffres. Voyons, voyons : une journée inférieure de 8 °C à la normale saisonnière en janvier 2009, deux jours inférieurs à 6 °C en 2008, deux jours inférieurs à 7 °C en 2006, oh, tiens, un coup de froid inférieur à 9,7 °C le 27 février 2005." Aïe, aïe, aïe, ce n'est pas si rare. Et en 1987, dix jours inférieurs à 10 °C par rapport à la normale, près de dix jours en 1985... Voyons les choses du côté positif : s'il fait froid, le nucléaire va relancer la production française de bougies, et donc... la croissance ! Whaoô, trop génial ! Au fait, comment nous retrouvons-nous dans cette situation, alors que, cocorico !, la France dispose de cinquante-huit réacteurs nucléaires que le monde entier nous envie ? Eh bien voici : 1 - pour justifier le suréquipement nucléaire, on a stimulé le chauffage électrique ; l'inconvénient du chauffage, c'est qu'on s'en sert quand il fait froid. Donc, en hiver, il y a des pointes très fortes de demande ; 2 - aucune restriction n'étant suggérée à nos concitoyens, la consommation d'électricité croît rapidement : de 450 térawattheures en 2002 à 494 en 2008 ; 3 - le parc nucléaire français connaît plein de problèmes techniques. Plus de dix réacteurs, sur cinquante-huit, sont en ce moment à l'arrêt. Les solutions existent. La solution gros boeuf : on augmente la production, on construit des centrales thermiques, on construit des centrales nucléaires. La solution élégante : on réduit la consommation d'énergie, on s'interroge sur ce dont on a vraiment besoin, on fait attention à l'environnement. Le test de l'hiver : gros boeuf, ou élégant ? Source : le Monde Courriel : kempf@lemonde.fr |
Décembre 2008 |
A regarder avec le mode de pensée de dévellopement actuel, car à court terme, il faut bien faire avec :
"Les suppressions d'emplois annoncées depuis septembre 2008 en France. Carte réalisée par la rédaction de Mediapart" |
Lundi 20 octobre, 7h30, rue de la Résistance |
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Cette sa*$@#&ie de souffleuse à feuilles est représentative du coté Shadock de nos sociétés occidentales : pressées, sources d’isolement, bruyantes et polluantes, dangereuses et finalement peu efficaces au regard des « faibles » inconvénients. A croire que la seule alternative à "se casser la binette en glissant sur une feuille", c'est "se casser les oreilles". |
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à écouter avec la souffleuse Je vous épargne les 15 minutes précédentes, le temps que je réagisse et que je me calme , |
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Courage !!! fuyons !! (la vie en ville !) |
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à écouter sans la soufflese |
été 2008 |
juin 2008 |
"Le
constat est alarmant ! Mais on va trouver des solutions techniques
et/ou économiques pour se développer toujours plus
sans changer nos schémas de vie ! On n'y pense même
pas ! "
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juin 2008
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Le Havre Presse du 27 avril 2008 |
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