Collectif havrais d'Objecteurs de Croissance (ChOC)
Une croissance illimitée dans un monde limité est une absurdité


De bien bonnes raisons d'être fiers d'être havrais...
LGV : le temps de la déréliction
Octobre 2011

Tiens, propos du débat public sur leGrand-Paris (jeudi 13/10/11 au Havre)

Dans un ouvrage datant du début des années 1970 intitulé « L'Espérance oubliée », Jacques Ellul caractérisait notre temps comme celui de la déréliction, c'est-à-dire de la perte des repères spirituels, de l'abandon de toute référence morale et politique autant dans le domaine privé que public. Mais, aujourd'hui, il semble même que le principe de réalité et le bon sens soient aussi victimes de cet effacement des repères qui donnent un sens à toute vie humaine. Comme l'avaient souligné dans leur œuvre commune ces représentants de ce qu'un auteur canadien appelle « le personnalisme gascon » que sont Jacques Ellul et son ami Bernard Charbonneau, le développement technologique finit par acquérir sa finalité propre, en dehors de toute autre considération.


La signature du contrat de concession entre Réseau ferré de France et l'entreprise privée Vinci pour la réalisation d'une ligne ferroviaire à grande vitesse entre Paris et Bordeaux et destinée à gagner une heure entre ces deux villes par rapport au temps de parcours actuel, pour un montant provisoire de près de 8 milliards d'euros, soit quelque 130 millions d'euros par minute gagnée, illustre de manière caricaturale la crise anthropologique majeure dans laquelle se retrouve aujourd'hui l'humanité.

Ce projet, qui repose sur le postulat des bienfaits qu'il engendrera dans la vie économique de notre région, s'inscrit dans l'idéologie encore dominante qui est celle de la croissance économique ignorante de l'explosion actuelle des multiples coûts tant financiers qu'écologiques qui l'accompagne. Malgré le contexte international de crise économique majeure que nous subissons, l'entreprise Vinci, chargée de la réalisation du projet, nous promet une rentabilité de son investissement de 15 % sur rien moins que cinquante ans. Et ceci même alors que le montant des péages subis par la SNCF pour l'utilisation des voies nouvelles conduira à des prix de billets décourageant les usagers en situation économique difficile et les incitant à renoncer à ce type de transport réservé en fait à des privilégiés. Et même de ce point de vue, la concurrence avec l'avion, surtout low-cost, risque d'être un échec ! L'économiste américain Nouriel Roubini, dans une interview récente, prévoyant l'effondrement prochain de l'économie chinoise, citait justement le cas des trains à grande vitesse vides de tout passager comme une des causes de l'endettement caché de ce pays. Et ici, en Europe, où nous connaissons une crise majeure d'endettement héritée du glorieux passé des années de croissance, nous nous lançons dans des projets pharaoniques équivalents dont le financement ne pourra, en fait, être assuré que par de l'argent virtuel ! Mais que faire lorsque des élus ne raisonnent qu'en termes de prestige technologique et qu'une entreprise doit impérativement ouvrir de nouveaux chantiers pour amortir son énorme parc de machines ? Une économie du court terme comme la nôtre ne peut conduire qu'au pilotage à vue, et donc à des catastrophes.

L'alternative défendue par les opposants, qui est celle de la rénovation des voies existantes pour un investissement raisonnable, devrait être pourtant la solution de sagesse. Malgré cela, des élus de nos collectivités territoriales d'Aquitaine, toutes tendances confondues, à l'exception des Verts, ont voté un projet qui contribuera avec d'autres à nous retrouver prochainement dans la situation de la Grèce. Et ceci alors même que l'intégralité du contrat de concession ne leur a pas été communiquée par les exécutifs. Cette gravissime inconscience est, à vrai dire, significative d'une perte complète du sens de l'intérêt public chez nos politiques. Comme cela se manifeste partout en Europe avec l'éclosion des associations en charge d'une fonction de contre-pouvoir, une telle situation ne peut que contribuer à approfondir un peu plus la crise actuelle de notre démocratie représentative.

Simon CHARBONNEAU

universitaire et militant associatif
http://www.decroissance2012.fr/?p=237


La relance par la tractopelle


Télécharcher le texte en pdf pour le distribuer

Aujourd’hui, Le Havre ressemble à sa réputation : tranchées, routes défoncées, balisages et déviations, marteaux piqueurs et pelleteuse, bruits et poussières. Pas un seul recoin épargné. Le Havre, ville en reconstruction. Pour toujours !
Mais disons-le : le tramway n’est bien qu’un prétexte - certifié Grenello-compatible - pour faire des travaux, pleins de travaux, n’importe quels travaux, pourvu qu’il y ait des travaux. Pourquoi tant de travaux ? Pour la croissance, pardi ! Nicolas l’a dit : ils iront chercher la croissance avec les dents. Et niveau dentition, c’est encore le tractopelle le mieux fourni.


plus d'images, toujours plus d'images, à l'infini

Partout dans la ville fleurissent (sic) bulldozers, grues et mini-pelles. A l’entrée de la ville, au grand stade, le long du parcours du futur tramway, et même dans des quartiers a priori épargnés par ces projets. Bien plus qu’un effet d’aubaine (“profitons-en pour tout refaire en une fois”) c’est un véritable écran de fumée que dresse la mairie, la CODAH (Communauté de l’agglomération havraise) et leurs amis de l’oligarchie gouvernementale.

Le Grenelle de l’environnement l’impose : 1 500 km de lignes de tramway doivent être construites hors Île-de-France. Quoi de plus normal que Le Havre, dirigé par les grands amis du président Sarkozy, futur Grand-Paris-sur-Mer, paie son tribut à la relance de la croissance.

La relance par les grands travaux est un classique. Il y a même aujourd’hui un ministre en charge de la mise en œuvre du plan de relance. La logique est simple : quand le bâtiment va, tout va. Plus il y aura de travaux, plus il y aura de travail. Seulement voilà : l’époque est au vert. Refaire les routes, c’est bon pour le PIB, mais c’est mauvais pour l’image.

Alors qu’un tramway, ça c’est vert. Et puis, c’est à la mode. Ça nous obligera à faire des travaux, pleins de travaux, n’importe quels travaux. Alors, on sort le pinceau et on repeint nos villes en vert.
Au-delà de l'aspect politique du projet (pseudo-concertation sur le tracé...), son inscription dans les réalisations du Grenelle de l’environnement le place automatiquement sur le terrain de l’idéologie : illusion du développement durable et de la croissance verte. A ce titre, il n’est pas anodin que même le futur Grand Stade, temple de la consommation sportive, ce symbole de la compétition qui fonde notre société, cet outil au service de la croissance, soit labellisé énergie positive : tout ça c’est pour notre bien, pour le bien de la planète, et pour le bien de l’économie du pays.


Dessin créé et offert par Sirou pour l'occasion

La croissance est de toute façon le remède miracle aux maux de notre société. Ça fait quarante ans qu’on vous le dit : toujours plus de croissance, c’est toujours plus de bonheur, de travail, de santé, d’argent, etc. A droite, on l’invoque comme une déesse païenne. Dans la gauche productiviste, on vous dit qu’il suffit de mieux redistribuer ses fruits, mais que pour ça il en faut toujours davantage.
Or, faire des trous, les reboucher, puis les recreuser à mesure que les chantiers avancent, c’est plus qu’un sport national, c’est surtout un excellent vecteur de croissance, une croissance artificielle certes, mais qui justifie en soi une politique que n’auraient pas renié les Shadoks. Eux pompaient, nous, nous creusons.

Le tramway à lui seul n’aurait pas suffi à faire bondir la croissance, mais il est la caution verte bienvenue de cette recherche éperdue de croissance.

La croissance, nous le redisons, n’est ni possible à l’infini, ni même souhaitable. La croissance, aussi verte soit-elle, ne permettra jamais de redonner du sens à notre quotidien, de recréer du lien.

Télécharcher le texte en pdf pour le distribuer

 


J'ai croisé Jacques Attali à moins de deux mètres
27 mai 2010

Jeudi soir, je suis allé à la CCI du Havre pour assister à ça ! Je crois que j'étais le seul à arborer une veste en cuir...

Voici ce que j'ai retenu du projet du Grand-Paris.

D'abord son nom :
- " Grand Paris sur mer, la Seine est Capitale " (Attali) à l'opposé du petit grand-Paris qui ne concerne que l'IdF. Le Grand Paris sur mer concerne "l'Axe Seine"

ça consiste à :
- une LGV : le choix de la gare Rouennaise est stratégique. Sûrement la rive gauche, St Sever ou Sotteville
- à faire de Paris le port de l'Europe (vu de Chine... Paris, Rouen, le Havre, c'est pareil, c'est le taille de Shanghai). Le Havre doit être le port de Paris, et non Anvers.
La France entière a intérêt à ce projet.

Pour cela :
- il faut une gouvernance et une politique commune aux trois villes (pour les ports, pour les routes, pour les trains, etc...), ce qui n'est pas le cas actuellement et qui fait bien marrer les chinois.
- Il ne faut pas sanctuariser des morceaux de boucles de la Seine (ahhh, ces écolos)
- il faut se décider dans les 3 mois à venir. Notamment pour la gare de Rouen, sinon... pour des milliers de raisons (la crise = reconstitution du système en CE moment même et pas après : concurrence mondiale : bientôt encore moins d'investissements de l'état), le calendrier est serré.

Mythique !
Chacun des intervenants à cité au moins une fois ... la ville ... d' Achères !!!
Nos destins sont liés avec l'Ondet : d'abord le vélo, puis Iron Maiden, puis l'éducation nationale, puis un comptable en commun du Rassemblement Pour la France (privte joke) , puis un certain PPLD... et enfin les deux bouts de l'axe Seine du Grand-Paris sur mer !
en gros mon pote , attends toi à ce qu'ils ramènent toutes les infrastructures portuaires autour d'Achères... :-(

Retour :
Alors que les cravates dégustaient des petits fours industriels, j'enfourchais mon vélo équipé de mon casque.... audio (pour me protéger des bruits des voitures). C'est à ce moment qu' "il" est sorti de la CCI et qu'il est passé à coté de moi. J'ai eu la flemme de couper David Bowie qui chantait " The man who sold the world " pour lui demander ce qui s'était passé depuis 1973

Le compte rendu officiel : Grand Paris : Synthèse de la conférence-débat du 27 mai 2010

Quelques liens pas toujours recommandables :
http://www.lexpress.fr/region/grand-paris-une-seine-d-avenir_891499.html
http://www.attali.com/ecrits/rapports/paris-et-la-mer-la-seine-est-capitale

Alain Corréa, écolo warrior ?
21 avril 2010

Le 29 mai 2007, 4 militants du GANVA (Groupe d'Actions Non Violents Antinucléaires) occupent un pylône THT près de Fougères . Les militants du GANVA construisent une plate-forme à 15 m du sol qu'ils occuperont durant plusieurs jours .

Président de Sortir du Nucléaire 7- et trésorier de SDN 27 , Alain Corréa est menacé d'une amende de 800000 euros. Il est convoqué en audience par le TGI de Rennes le jeudi 6 mai 2010 à 11 h 30.

EDF reproche aux militants du GANVA d'avoir dû maintenir en production une autre centrale alors qu'un arrêt technique y était prévu de longue date. Les responsables de l'entreprise disent s'être mis dans l'hypothèse où ils auraient été obligés de couper en alimentation la ligne THT occupée près de Fougères par le GANVA . Or, EDF n'a jamais coupé le courant durant la période d'occupation du pylône.

La vidéo : le reportage relatif à l'action du GANVA démarre à partir de 8' 30.

Autre article : La justice n’aime pas non plus l’action directe non violente


Décroissance, c'est le mot qui les gêne !
25 février 2010

Quand je suis arrivé la première salle était pleine, et ils nous ont mis dans une autre salle de ciné avec diffusion en direct de la conf.
- Directement, Bettina Laville a parlé de Décroissance pour justifier la Croissance Verte. On voyait bien qu'elle avait étudié le sujet, puisqu'elle donnait de bons arguments en faveurs de ...la Décroissance. Comme gênées aux entournures, elle s'est débrouillé pour rendre désirable ... le futur => la croissance verte. J'ai vraiment le sentiment qu'elle en a dit que 10% de ce qu'elle pensait.
- Ensuite, Vincent Mascré, PDG d'Aircelle avait l'air aussi embarrassé. Il a bien fallu admettre qu'il fallait réduire des trucs par ci-par là : poids, durées des atterrissages, etc... Bref, ... on réduit, ... on ...
J'ai le sentiment qu'il balisent un peu quand même.

J'ai quand même demandé le micro :
J'en ai quand même profité pour lui dire que je partageais 90% de son discours, mais que les 10% restant étaient des différencents fondamentaaux. J'ai donc remis les pendules à l'heure quant à quelques contrevérité sur la Décroissance (toujours les 3 mêmes : malthusianisme, pays pauvres et changement uniquement individuel). Puis, j'ai ajouté que j'étais très gêné par une des pistes proposées pour créer de la croissance verte : développer l'économie de partage. Bref, les marchandiser les services normalement gratuits.
- Hop ! j'ai causé gratuité, puis je me suis arrêté là. Le timing, faut jamais être trop long. j'aurais peut-être dû continuer un peu.

Là, j'ai eu une très longue réponses de la pars de Mme Laville.
Je retiens qu'elle m'a répondu : "La Décroissance, les idées sont bonnes " C'est le mot qui gêne (sic) " "et elle a cité le journal La Décroissance (avec son dossier sur le Malthusianisme)
Par contre, à propos de la sphère de gratuité, elle a rétorquer que pour préserver les biens communs, il fallait donner un prix à ce qui est rare, (donc rendre tout marchand ?)... Comme je n'étais pas dans la même salle, je n'ai pas pu l'interpeller pour lui parler d'usage, mésusage, gratuité et renchérissement.

Ceci-dit, elle le sait.. mais peut-être pas les 800 personnes présentes.
En effet, à voir et à voir aussi.

Moralité : ne jamais parler de gratuité ou de défense des espaces gratuits sans parler de renchérissement

On y a aussi parlé cidre bio !


Havratar
janvier 2010

Copenhague au Havre - samedi 12 décembre à 14h00
Le point de vue des Objecteurs de Croissance
Pour un changement radical de notre modèle de société

En tant qu’Objecteurs de Croissance nous n’attendons pas de bonnes solutions des Etats et de la gouvernance mondiale. Un « bon accord » à Copenhague, n’est pas possible s’il s’agit seulement de réformes d’accompagnement nous permettant de polluer un peu moins pour polluer un peu plus longtemps et ainsi permettre d’évacuer le débat en se donnant bonne conscience.
Aujourd’hui le changement climatique, mais aussi la crise de la biodiversité, l’épuisement des matières premières, la crise économique, sociale, culturelle et politique sont en fait une seule même crise, une crise anthropologique.
Or, le débat sur les fondements de cette crise n’aura pas lieu, s’il ne va pas à l’encontre de la logique dans laquelle Copenhague est organisé : compétition économique entre les nations et poids des lobbies.
Le véritable problème est d’abord celui d’un modèle dominant et mondialisé de société.

L’enjeu est de rappeler qu’une croissance infinie dans un monde fini est une absurdité !

A partir de là, on pourrait commencer à réfléchir sur :
- Qu’est ce que l’on produit ?
- Comment ?
- Pour quel usage ?
Il n'y aura pas d'accord sérieux à Copenhague, car nos Etats sont dominés par le principe de la concurrence, pas celui de la coopération.
Par contre cela ne doit pas nous empêcher de continuer à "relocaliser Copenhague" pour faire pression sur les Etats, mais surtout continuer notre rupture dans nos vies quotidiennes, dans nos têtes, avec le mode de développement de type productiviste et capitaliste.
Nous sommes 20% à nous approprier 87% des ressources naturelles. De plus nous avons une empreinte écologique d’au moins trois planètes. La question du changement climatique se situe d’abord dans les pays du Nord.
Cela doit passer par un changement radical de notre modèle de société et ainsi par une réduction drastique de nos consommations, donc du grand pillage organisé !
- Une véritable "aide" aux pays du Sud serait d’ « aider » les pays du Nord à se convaincre de moins dépendre de l'"aide" déguisée des pays du Sud, autrement dit la fin de l'impérialisme... d’arrêter de piller, de corrompre et de coloniser leurs imaginaires.
- Une véritable "aide" aux pays du Sud serait de lutter contre la faim par l’autonomie alimentaire.
- La gestion des ressources naturelles mondiales qui ne se renouvellent pas ou difficilement doit se faire via des organismes mondiaux gérés démocratiquement et non par une poignée de pays les plus riches comme c'est le cas aujourd'hui.
- Réduire considérablement nos dépenses de publicité, prendre les mesures pour relocaliser nos économies, encourager les monnaies locales, mettre en oeuvre une monnaie mondiale qui ne soit plus basée sur une devise comme le dollar

Quant à la taxe carbones ou à sa financiarisation, elles resteront vaines, si elles ne sont pas accompagnées d'un nouveau mode de vie qui permettrait à la fois de VIVRE, c’est à dire d'avoir un POUVOIR DE VIVRE, un pouvoir sur notre vie, et en même temps de ne pas générer des GES dangereux pour la survie de l'humanité.
Nous ne pouvons plus faire confiance à la loi du marché (carbone pour le coup), car elle est la cause du problème.
Les visions économistes reviennent aussi à accepter que ce soit le travail qui domine la Terre et que celle-ci ne soit qu’une entité au service du travail et donc du capital, considéré comme une accumulation de travail mort.
Pour nous, la richesse ce n’est pas la valeur-travail, c’est d’abord la valeur-TERRE, sa diversité, un environnement sain, une vision globale au lieu du nationalisme engendré par le culte de la valeur-Travail qui ne peut que générer la concurrence et les guerres pour s’approprier les ressources naturelles.

En conclusion : comme pour le Grenelle de l’environnement, il s’agit de duper et d’éviter tout débat de fond, de refuser toute réflexion radicale sur la situation dans laquelle nous nous trouvons, qui elle, est bien radicale.

Association d’Objecteurs de Croissance (AdOC)
http://www.adoc-france.org/
http://actu.adoc-france.org/2009/12/11/copenhague-la-position-de-ladoc/
http://actu.adoc-france.org/wp-content/uploads/2009/12/Q-UCJS2.pdf

Tracts locaux
Copenhavre
Attac
Commnuniqué de presse local
Délibération du conseil municipal Havrais
L'avis des OC

D'autres documents :
- à Rouen (1 - 2)
- à St Nazaire
- à Caen
- Havre-Presse


Le retour à la bougie ? Prôné par la Décroissance ?
Novembre 2009

Nous avons eu de nouveau jeudi à la CODAH un numéro de Rufenacht se gaussant (entre autres) de "ceux qui veulent nous ramener à la bougie" ; s'est-il douté alors qu'en fait il tirait contre son camp ? Il faudrait lui faire lire H. Kempf de temps en temps.


à propos de cette réunion :
conseil communautaire - Grenelle : Montivilliers fait de la résistance


"Le retour de la bougie"

Veuillez vérifier qu'il y a des bougies dans le tiroir de la cuisine. Pourquoi ? Pour passer l'hiver, tiens. Pourquoi ? Ben, il y a plein de nucléaire en France, donc il faut revenir à la bougie. Quoi, quoi, quoi ? Bougie, nucléaire ! Ben oui, beaucoup de nucléaire = retour à la bougie. Vous ne saviez pas ?

Expliquons. Le 30 octobre, Réseau de transport d'électricité (RTE) a annoncé que la "disponibilité prévisionnelle du parc de production français pour cet hiver" sera en "très net retrait". Des importations d'électricité seront nécessaires entre novembre et janvier. Mais "avec des températures de 7 à 8 °C durablement sous les normales saisonnières, le niveau d'importation pourrait atteindre la limite technique". Auquel cas, il faudra envisager des actions de sauvegarde, telles que "baisse de tension de 5 %, voire délestage de consommation" - c'est-à-dire coupures, c'est-à-dire bougies.

Remarquez, c'est très moderne, les bougies. Sur le Net - consultez avant la panne, parce que bien sûr, l'ordinateur... -, vous trouverez des magasins bien approvisionnés, on peut payer par carte Bleue.

Bon, mais des températures inférieures de 7 à 8 °C aux normales saisonnières, ce doit être très rare, non ? Non.

"Allô, Météo France ? - Attendez, je regarde les chiffres. Voyons, voyons : une journée inférieure de 8 °C à la normale saisonnière en janvier 2009, deux jours inférieurs à 6 °C en 2008, deux jours inférieurs à 7 °C en 2006, oh, tiens, un coup de froid inférieur à 9,7 °C le 27 février 2005." Aïe, aïe, aïe, ce n'est pas si rare. Et en 1987, dix jours inférieurs à 10 °C par rapport à la normale, près de dix jours en 1985...

Voyons les choses du côté positif : s'il fait froid, le nucléaire va relancer la production française de bougies, et donc... la croissance ! Whaoô, trop génial !

Au fait, comment nous retrouvons-nous dans cette situation, alors que, cocorico !, la France dispose de cinquante-huit réacteurs nucléaires que le monde entier nous envie ? Eh bien voici :

1 - pour justifier le suréquipement nucléaire, on a stimulé le chauffage électrique ; l'inconvénient du chauffage, c'est qu'on s'en sert quand il fait froid. Donc, en hiver, il y a des pointes très fortes de demande ;

2 - aucune restriction n'étant suggérée à nos concitoyens, la consommation d'électricité croît rapidement : de 450 térawattheures en 2002 à 494 en 2008 ;

3 - le parc nucléaire français connaît plein de problèmes techniques. Plus de dix réacteurs, sur cinquante-huit, sont en ce moment à l'arrêt.

Les solutions existent. La solution gros boeuf : on augmente la production, on construit des centrales thermiques, on construit des centrales nucléaires.

La solution élégante : on réduit la consommation d'énergie, on s'interroge sur ce dont on a vraiment besoin, on fait attention à l'environnement. Le test de l'hiver : gros boeuf, ou élégant ?

Source : le Monde Courriel : kempf@lemonde.fr
LE MONDE | 14.11.09 | 14h28 • Mis à jour le 14.11.09 | 14h28

.

Le SarkoTour passe par le Havre, tout comme l'AlterTour
Juillet 2009
Paco : "Nicolas Sarkozy est attendu au Havre le 16 juillet. Associations, syndicats et partis de gauche lui réservent un accueil bruyant sur l’air de « Pas de vacances contre l’arrogance ! »
Ce sera la troisième visite de Nicolas Sarkozy au Havre depuis qu’il occupe l’Élysée. C’est le 16 juillet qu’il viendra à nouveau trinquer avec Antoine Rufenacht, maire UMP promu commandeur de la Légion d’honneur ce 14 juillet. Entre bons amis… "

Dessin de Jiho
Stéphane : "Je me suis réveillé avec mon quartier totalement bouclé autour de moi... c’est dingue, pas une bagnole !!! Sauf deux ou trois flics... Ils ont bouclé tout mon quartier pour Nicolas 1er. C'est dommage qu'il faille attendre sa venu pour avoir une journée sans voiture ! Bien que...il en reste encore des voitures : c’est blindé de CRS, plus que pour la coupe de monde de foot. C’est pour dire ! (environ 2000 agents)
Ah, c’est sûr, je me sens sécurisé, aujourd’hui... je vais pouvoir faire le marché tranquille. C’est 10 fois plus sécurisé que pour sa 1ère venu (quelques jours après son élection). Mais au fait... il vient pour quoi ? . "

La carte de la crise social en temps réel.
Décembre 2008
A regarder avec le mode de pensée de dévellopement actuel, car à court terme, il faut bien faire avec : "Les suppressions d'emplois annoncées depuis septembre 2008 en France. Carte réalisée par la rédaction de Mediapart"

Que penser de la hausse des tarifs de stationnement au Havre ?
Fin novembre 2008
Paco : "En annonçant coup sur coup des hausses pour les tarifs de stationnement ainsi que pour les impôts locaux et fonciers, Antoine Rufenacht provoque une colère générale au Havre. De quoi, pour de bon, aller « vivre ailleurs » comme le suggère une stupéfiante et coûteuse campagne nationale de communication "
Stéphane : "Le thème du « stationnement payant » est vraiment un sujet casse-gueule. Le thème des « impôts » est délicat aussi. Ce qui ne remet pas en cause ton article. Au contraire. Je voudrais juste élargir la réflexion. Pour le premier, on ne peut pas se contenter de réclamer un « vrai réseau de pistes cyclables et un véritable service public de transports en commun (à bas prix ou même gratuit) pour toute l’agglomération ». "

Et les Shadocks soufflaient
Lundi 20 octobre, 7h30, rue de la Résistance

Cette sa*$@#&ie de souffleuse à feuilles est représentative du coté Shadock de nos sociétés occidentales : pressées, sources d’isolement, bruyantes et polluantes, dangereuses et finalement peu efficaces au regard des « faibles » inconvénients.

A croire que la seule alternative à "se casser la binette en glissant sur une feuille", c'est "se casser les oreilles".

à écouter avec la souffleuse

Je vous épargne les 15 minutes précédentes, le temps que je réagisse et que je me calme ,
Et aussi les suivantes puisque j'ai fuis.

Courage !!! fuyons !!
(la vie en ville !)

à écouter sans la soufflese

EDF copie sur Poweo. Elle aussi se reconvertie dans la peinture ... verte...
été 2008

D'accord pour ne pas cracher sans la soupe (je ne pédale pas pour faire marcher ce PC), mais...

Le commerce ? C'est du sport !
juin 2008

... ou bien l'inverse ?

Agenda 21
ou
"Le constat est alarmant ! Mais on va trouver des solutions techniques et/ou économiques pour se développer toujours plus sans changer nos schémas de vie ! On n'y pense même pas ! "
juin 2008

Tout va bien, Madame la Marquise

Chez Total, plus c'est grave, moins c'est grave
Le Havre Presse du 27 avril 2008

 

décroissance décroissance decroissance soutenable havre normandie croissance pétrole petrol publicité anti pub casseur écologie ecolo énergie energy prétol publicité écolo stephane madelaine stéphane madeleine décroissance décroissance decroissance soutenable havre normandie croissance pétrole petrol publicité anti pub casseur écologie ecolo énergie energy prétol publicité écolo stephane madelaine stéphane madeleine décroissance décroissance decroissance soutenable havre normandie croissance pétrole petrol publicité anti pub casseur écologie ecolo énergie energy prétol publicité écolo stephane madelaine stéphane madeleine décroissance décroissance decroissance soutenable havre normandie croissance pétrole petrol publicité anti pub casseur écologie ecolo énergie energy prétol publicité écolo stephane madelaine stéphane madeleine décroissance décroissance decroissance soutenable havre normandie croissance pétrole petrol publicité anti pub casseur écologie ecolo énergie energy prétol publicité écolo stephane madelaine stéphane madeleine décroissance décroissance decroissance soutenable havre normandie croissance pétrole petrol publicité anti pub casseur écologie ecolo énergie energy prétol publicité écolo stephane madelaine stéphane madeleine décroissance décroissance decroissance soutenable havre normandie croissance pétrole petrol publicité anti pub casseur écologie ecolo énergie energy prétol publicité écolo stephane madelaine stéphane madeleine décroissance décroissance decroissance soutenable havre normandie croissance pétrole petrol publicité anti pub casseur écologie ecolo énergie energy prétol publicité écolo stephane madelaine stéphane madeleine décroissance décroissance decroissance soutenable havre normandie croissance pétrole petrol publicité anti pub casseur écologie ecolo énergie energy prétol publicité écolo stephane madelaine stéphane madeleine décroissance décroissance decroissance soutenable havre normandie croissance pétrole petrol publicité anti pub casseur écologie ecolo énergie energy prétol publicité écolo stephane madelaine stéphane madeleine décroissance décroissance decroissance soutenable havre normandie croissance pétrole petrol publicité anti pub casseur écologie ecolo énergie energy prétol publicité écolo stephane madelaine stéphane madeleine décroissance décroissance decroissance soutenable havre normandie croissance pétrole petrol publicité anti pub casseur écologie ecolo énergie energy prétol publicité écolo stephane madelaine stéphane madeleine décroissance décroissance decroissance soutenable havre normandie croissance pétrole petrol publicité anti pub casseur écologie ecolo énergie energy prétol publicité écolo stephane madelaine stéphane madeleine décroissance décroissance decroissance soutenable havre normandie croissance pétrole petrol publicité anti pub casseur écologie ecolo énergie energy prétol publicité écolo stephane madelaine stéphane madeleine décroissance décroissance decroissance soutenable havre normandie croissance pétrole petrol publicité anti pub casseur écologie ecolo énergie energy prétol publicité écolo stephane madelaine stéphane madeleine décroissance décroissance decroissance soutenable havre normandie croissance pétrole petrol publicité anti pub casseur écologie ecolo énergie energy prétol publicité écolo stephane madelaine stéphane madeleine décroissance décroissance decroissance soutenable havre normandie croissance pétrole petrol publicité anti pub casseur écologie ecolo énergie energy prétol publicité écolo stephane madelaine stéphane madeleine décroissance décroissance decroissance soutenable havre normandie croissance pétrole petrol publicité anti pub casseur écologie ecolo énergie energy prétol publicité écolo stephane madelaine stéphane madeleine décroissance décroissance decroissance soutenable havre normandie croissance pétrole petrol publicité anti pub casseur écologie ecolo énergie energy prétol publicité écolo stephane madelaine stéphane madeleine