Collectif havrais d'Objecteurs de Croissance (ChOC) Une croissance illimitée dans un monde limité est une absurdité |
Aujourd’hui, Le Havre ressemble à sa réputation : tranchées, routes défoncées, balisages et déviations, marteaux piqueurs et pelleteuse, bruits et poussières. Pas un seul recoin épargné. Le Havre, ville en reconstruction. Pour toujours !
Partout dans la ville fleurissent (sic) bulldozers, grues et mini-pelles. A l’entrée de la ville, au grand stade, le long du parcours du futur tramway, et même dans des quartiers a priori épargnés par ces projets. Bien plus qu’un effet d’aubaine (“profitons-en pour tout refaire en une fois”) c’est un véritable écran de fumée que dresse la mairie, la CODAH (Communauté de l’agglomération havraise) et leurs amis de l’oligarchie gouvernementale. Le Grenelle de l’environnement l’impose : 1 500 km de lignes de tramway doivent être construites hors Île-de-France. Quoi de plus normal que Le Havre, dirigé par les grands amis du président Sarkozy, futur Grand-Paris-sur-Mer, paie son tribut à la relance de la croissance. La relance par les grands travaux est un classique. Il y a même aujourd’hui un ministre en charge de la mise en œuvre du plan de relance. La logique est simple : quand le bâtiment va, tout va. Plus il y aura de travaux, plus il y aura de travail. Seulement voilà : l’époque est au vert. Refaire les routes, c’est bon pour le PIB, mais c’est mauvais pour l’image. Alors qu’un tramway, ça c’est vert. Et puis, c’est à la mode. Ça nous obligera à faire des travaux, pleins de travaux, n’importe quels travaux. Alors, on sort le pinceau et on repeint nos villes en vert. La croissance est de toute façon le remède miracle aux maux de notre société. Ça fait quarante ans qu’on vous le dit : toujours plus de croissance, c’est toujours plus de bonheur, de travail, de santé, d’argent, etc. A droite, on l’invoque comme une déesse païenne. Dans la gauche productiviste, on vous dit qu’il suffit de mieux redistribuer ses fruits, mais que pour ça il en faut toujours davantage. Le tramway à lui seul n’aurait pas suffi à faire bondir la croissance, mais il est la caution verte bienvenue de cette recherche éperdue de croissance. La croissance, nous le redisons, n’est ni possible à l’infini, ni même souhaitable. La croissance, aussi verte soit-elle, ne permettra jamais de redonner du sens à notre quotidien, de recréer du lien. Télécharcher le texte en pdf pour le distribuer
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EPOUVILLE - Dans un document vidéo d'une durée de quatre minutes trente, diffusé sur le site www.sauvonsnous.org, le chef rebelle Barskou Franckouille dit le cagouille ( Branche terroriste de la décroissance) a revendiqué personnellement aujourd'hui l'acte terroriste suivant : l'éruption jeudi 15 avril du volcan islandais Eyjafjallajokull. Depuis de gigantesques colonnes de fumée continue de s'échapper du glacier Eyjafjallajokull, dans le sud de l'Islande, dont l'éruption pourrait se prolonger plusieurs semaines, voire plusieurs mois, selon un expert islandais. A l'approche des nuages de cendres venus d'Islande, une grande partie des vols de l'Europe du nord ont été annulés. La cagouille veut prouver ainsi que l'on peut vivre sans trafic aérien. Il a en outre juré de poursuivre les actions contre l'hypercapitalisme, dans une déclaration vidéo diffusée sur le site internet officieux de son groupe, "les escargots cauchois''. "Comme vous le savez tous, le capitalisme et tout autre mode productiviste, détruit l'humanité, cette opération spéciale a été menée pour anéantir le système actuel", déclare Franckouille la cagouille dans ce document vidéo d'une durée de quatre minutes trente, diffusé sur le site http://decroissance.lehavre.free.fr/
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"Cet opération a été menées sur mes ordres, et ce ne sera pas la dernière", a ajouté Barskou. S'exprimant en cauchois et avec un fort accent, il précise avoir enregistré ce message le 15 avril, soit le jour même de la mise ne marche du volcan. "Vous, les gens les riches, ne voyez la pauvreté qu'à la télévision, et n'en entendez parler qu'à la radio", a dit Franckouille, homme de 41 ans qui, dans la vidéo, apparaît avec une forêt en toile de fond. "Je vous promets que la guerre va arriver dans vos rues, si le hypercapitaliste persiste, et que vous en sentirez les effets dans votre chair", a-t-il continué. Il a conclu son message par "Moins de biens pour plus de liens'' et en pointant un doigt menaçant vers la caméra. Nicolas a estimé que c'était une question d'honneur pour les forces de sécurité Française de retrouver les commanditaires de ces attentats. "Nous savons qu'ils se terrent, mais c'est une question d'honneur pour les organismes d'exécution de la loi de racler les fonds des égouts pour les ramener à la lumière du jour", a-t-il dit. |
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Mon école a attrapé la grippe Alibi
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SOL, SEL et monnaies locales
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"Un objecteur de croissance sur France-Culture" vendredi 6 mars au 12h30 de France-Culture |
Christian Arnsperger, Docteur en Sciences économiques (à l'UCL, Louvain-la-Neuve, Belgique), et co-fondateur de l'AdOC, est interviewé pendant 10 + 20 minutes par Antoine Mercier dans "d'autres regards sur la crise" |
- G8-Japon : Le Sommet du G8 à Toyako au Japon. Les participants se sont penchés sur la flambée du pétrole et des prix alimentaires qui menacent l'Economie mondiale. Commentaire de Jean-Claude Pajak. |
Tout est déjà dit ici en 2003 ! Est-ce un bon ou un mauvais signe ? En 2009, l'écoute prend un tout autre relief ! |
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"Nos écogestes ne sont pas à la hauteur des enjeux" |
"le citoyen ne veut plus d’esbrouffe, de cette espèce de tisane insipide qu'est le développement durable il veut des choses cohérentes si tout le monde participe à l’effort" |
Yves Cochet cite "Nos amis les décroissants..."
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Construire un monde écologique et moderne ?
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Le CowBoy dans un vaisseau Spatial |
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L'analogie de Boulding véhicule une vérité fondamentale : "les société modernes vivent sur le mode économique des cow-boys sur une planète devenue un vaisseau spatial...." |
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Par Alain Lambert (extrait d'un article d'ATTAC) . |
Tout est déjà dit ici ! Est-ce un bon ou un mauvais signe ? En 2009, l'écoute prend un autre relief ! |
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- Jé p'us faim ! - Fini ta viande d'abord ! - Nan, j'préfèr'un fruit - NooOon ! Mange ta viande !" |
Faut-il qu'il finisse sa viande d'abord ? Les éléments de réponse de Claude Aubert, à lire ou à écouter sur Terre à Terre |
Donner à manger à tous nos enfants ? |
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En un siècle, 25% des terres fertiles ont été stérilisées par l'agro-chimie. Alors, avant de songer donner à bouffer à ta bagnole, inquiète toi d'abord d'éviter la famine pour tes enfants. L&PC Bourguignon : "les sols lâchents PARTOUT, il faut s'en occuper ! Ou nous risquons de voir resurgir les famines à une échelle inédite" |
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Entretien avec par La Décroissance |
Pour aller un peu plus loin (5 pages) |
Je ne vis pas avec des petites bêtes et des petites fleurs sauvages : |
je ne suis pas un hippie. |
Je suis intégré à la société civile : |
je ne suis pas un marginal. |
Je ne contredis pas systématiquement les autres : |
je ne suis pas un rebelle. |
Je ne joue pas un rôle pour me rendre intéressant : |
je ne cherche pas à affirmer ma personnalité. |
Mon mode de vie n'est pas mon passe-temps du dimanche : |
je ne l'ai pas choisi comme on choisi un hobby parmi d'autres. |
J'ai simplement pris conscience de faire partie de l'écosystème, |
et qu'à ce titre j'interagis sur lui. |
J'assume mon envie d'agir harmonieusement sur cet écosystème : |
je suis écologiste. |
Je vais de l'avant en me libérant du superflu technologique : |
je ne suis pas passéiste. |
J'ai compris les mécanismes de la croissance illimitée : |
ils font de nous des marionnettes insatisfaites et mal dans leur peau. |
Je vis le bonheur de ne leur laisser aucune prise sur moi : |
je suis délivré par ma propre décroissance. |
TEXTES LOCAUX LONGS
voir aussi : textes locaux courts
SOL, SEL et monnaies locales
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L'économie dispense de faire de la politique !
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Forces de la nature VS Forces économiques ?
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S'agit'il vraiment de sauver la planète et ses oiseaux ?
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C’est vraiment très éprouvant de vivre un conseil de classe de Maths Sup (2) à travers le paradigme de la Décroissance ! J’en avais le cœur serré de voir ces jeunes qu’on force malgré eux, malgré nous, à rentrer dans le moule. |
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Viser toujours plus haut !
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Si l’élève a de bon résultats, on l’invite « à viser plus haut », « à travailler plus pour obtenir une école prestigieuse » (pourquoi faire ?). Il y a toujours un prof qui l’implore « à ne pas négliger sa matière », d’une manière qui frôle le chantage affectif. Ceci-dit, il a de bons résultats, alors le tout baigne dans une ambiance d’autosatisfaction dégoulinante « celui-ci ne vas pas nous poser de problème, il est dans le moule, c’est nous qui l’avons fait ». |
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Pas le droit d'être dans les derniers !
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Si l’élève à de mauvais résultats, comme il n’est pas concevable (ou du moins exprimable) qu’il ne puisse pas y arriver, on lui demandera de « travailler encore plus » pour « rattraper son retard ». Même s'il est déjà dépassé. Qu’il faudra bien « qu’il s’y mette un jour s’il veut avoir un concours », car « il y a un concours au bout. Ce qui compte, c’est d’être devant ». « Rendez-vous compte vous êtes 33ème sur 34 !! » (supprimons le n° 33 !). S’il a le malheur de faire comprendre qu’il « ne peut ou veut pas travailler plus », on lui lance des regards lui signifiant : « même pas en rêve, tu es né pour en faire toujours plus, pour viser toujours plus haut, pour être éternellement insatisfait » |
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Le poids de la fatalité !
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Mais le plus dur, c’est quand l’élève ne sait même pas pourquoi il est là ! Faut voir comme nous sommes désemparés : nous n’avons rien d’autres à lui proposer qu’à « essayer de se motiver », et/ou « de trouver un projet », car « il faudra bien ... ». |
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Epanouissement ?
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Il n’est jamais (ou presque) question d’épanouissement (car certains s’épanouissent à l’école ! oui !), de plaisir d’apprendre, d’échanger avec le prof. Il n’est jamais question de la satisfaction gratuite, il n’est jamais question d’autres finalités que la réussite scolaire (3). |
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Pas le choix : le même tuyau pour tout le monde
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Nous sommes là, à essayer de faire rentrer ces jeunes dans le moule de la performance, de la compétition, du toujours plus. Quitte à trop souvent jouer sur le registre de l'affectif. c'est éreintant. Pas d'alternative. Il passeront par le même tuyau que nous. Ils n'en sortiront pas idem : comme nous, soumis, conformes (4), désenchantés, fatigués, des agents économiques. |
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Pas d'alternative : le devoir de responsabilité
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Oui, vivre un conseil de classe de Maths Sup à travers le paradigme de la Décroissance c'est très éprouvant.
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Renforcer le sytème économique !
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A l’occasion de la venue de Derudder dans la région (à laquelle je n'ai pas pu venir) on m’a envoyé une brochure sur les SOL. En lisant la première page, je suis déjà très embarrassé. |
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S'imposer là où la monnaie institutionnelle est déjà souveraine
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Ce n’est pas comme cela que je vois l’objectif des monnaies alternatives et locales. |
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S’appliquer aux besoins de premières nécessités !
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Car pour cela, les systèmes déjà inventés (monnaies fondantes, locales, droits de tirage, coopération) sont de bons systèmes. Mais ils s’appliqueraient aux bons secteurs économiques, donc pas à de nouveaux. Ils s’appliqueraient aux besoins de premières nécessités tels que l’alimentation, le logement, les transports, etc... |
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Revendiquer la dimension politique des monnaies alternatives
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En toute honnêteté, si je lis plus en détail la brochure, c’est un peu l’idée.... Mais on s’arrête souvent à l’introduction, non ? Je doute qu’elle n’a pas été écrire en toute innocence.... |
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Le système est bon, il ne s'applique pas au bons domaines
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Cela fait deux ou trois fois que je reçois le compte-rendu de la conférence de Derruder du 5 décembre à St Romain, et la lettre de Jean-Pierre Cantais à sa sénatrice. |
Et le mot « valeur » ? !
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La remise en cause des mécanismes monétaires me parait bien timide, car incomplète. Je suis même surpris de ne trouver le mot « valeur » que deux fois dans de CR, et aucune fois dans la lettre de JP C.
On ne peut pas évoquer la question d'émission de l'argent, sans y associer celle des constructions des valeurs ! |
S'il n’y a pas de biens à échanger. Les billets de banques sont des billets de Monopoly
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C’est pour cela que je suis choqué par cet extrait de la lettre : « Sur quoi butte-t-on ? Sur le manque d'argent qui permettrait de mettre en oeuvre ces solutions. Car on ne meurt pas de faim faute de nourriture, on meurt de faim faute de l'argent qui permettrait d'y accéder. ». Je pense que j’ai mal compris la phrase. |
La monnaie : un outil ou un objectif ?
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Il ne s’agit pas d’argent. L’argent est un vecteur d’échange, et il est impensable de « parler » d’argent sans y associer perpétuellement les biens qu’elle permet d’échanger. Inversement, il devrait être possible de construire des objectifs politiques de répartition des richesses sans y associer directement l’outil monétaire. Ce n’est qu’après que le projet est construit que des techniciens conçoivent un outil « pratique » (Les énarques et les économistes n’ont pas à faire de politique. Ce ne sont que des techniciens). Dans tous les cas, il est totalement dément de vouloir faire de la politique – c'est-à-dire, ce poser la question de « pour que tout le monde mange », par exemple – en ne débattant que de l’argent. |
On tourne en rond
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Que les « gouvernements se ré-approprient l’émission de la monnaie pour inverser la vapeur » ferait sûrement partie des mécanismes qui permettraient de mettre en place un politique de répartition équitable. Mais ne faisons pas croire qu’il suffirait d’émettre de l’argent pour être riche. Il faut produire du concret pour suivre la création monétaire. Il faut donc de la croissance et toutes ces conséquences : pollutions, richesse, etc, mais aussi les mécanismes propices à la croissance : et je crains que le système capitaliste actuel soit le plus efficace pour la croissance. On tourne en rond. |
« LA » valeur n’existe pas
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On tourne en rond, car tout est rétroactif. D’ailleurs c’était déjà incomplet d’affirmer « pour suivre la création monétaire, il faut de la croissance ». C’était en supposant un rapport de valeur argent/biens constant. Mais déjà « rapport de valeur argent/biens constant » ne veut rien dire non plus. |
Une grosse masse visqueuse en perpétuelle évolution
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Je m’explique. Nous les occidentaux avons une vision absolutiste qui nous handicape pour envisager des phénomènes relatifs. Nous manquons même de mots. Bref. |
Tout est à inventer !
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Finalement nous sommes quand même sur la même ligne, et nous avons les mêmes propositions (elles arrivent bientôt), qui ne manqueronst pas de réaliser un jour : droits de tirage, une part de monnaie locale pour les biens essentiels, monnaie fondante, tarifs progressifs,... |
Tout est vraiment à ré-inventer
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Quel débat sur le travail ?
Novembre 2008
Copie d'un mail tentant de répondre à une question |
Réflexions conjointes
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Le débat que j’appelle de mes vœux s’accompagnerait simultanément d’une réflexion sur tous les éléments cités ci-dessous, et surtout sur leurs connections : |
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Débat public
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Je crois qu’il faudrait proposer ces réflexions au débat public. Je pense notamment que dans un premier temps, il faudrait redéfinir tous ces éléments, en faisant abstraction de la dimension monétaire. |
Un économiste n'est pas un politique !
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Ensuite, une fois que les objectifs sont définis, c’est aux techniciens de nous proposer des outils monétaires pour réaliser ces objectifs. C’est le rôle des économistes et des énarques (école d’administration). Il faut bien qu’ils servent à quelque chose, ces gens là, mais pas à faire de la politique !!! |
Un débat sur la finalité de l'économie
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A force de débattre des techniques pour atteindre des objectifs (économie, taux d’intérêt, taxes, politiques fiscales, lois techniques, pib, % divers et variés), on n’en arrive à ne même pas se demander si on ne pourrait pas remettre en questions ces objectifs. A force de n’avoir que des débats techniques sur les détails, auxquels personne ne comprend rien, on nous confisque le débat de fond sur la finalité. On nous impose, par défaut et par diversion, L’UNIQUE finalité possible : le développement et la croissance. |
l'issue d'un débat qui serait correctement mené à son terme
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Si on recentrait le débat, on en arriverait sûrement à conclure que certains métiers ne servent à rien ... ou à rien d’autre qu’à créer le besoin d’en créer d’autres : la pub sert à créer des fabricants de machins divers et variés. Et les machins nécessitent des réparateurs, des recycleurs, des dépollueurs, des médecins. Tout ça pour un truc qui sert à rien. |
Une phase transitoire à dégocier |
Quoiqu’il en soit, ça bouleverserait la répartition des savoir-faire et des spécialisations. A partir de là, c’est sûr que certains secteurs économiques rentreraient en décroissance (soins, agro-alimentaires-élaborés, transports, etc...) alors que d’autres entreraient en croissance, mais moins (agro-écologie, secteur primaire). |
Une démocratie qui fonctionne |
Si les débats sur la valeur des biens et du travail ont bien été menés conjointement, la répartition des richesses devrait pouvoir se faire équitablement. On pourrait inventer des mécanismes : - permettant à chacun d’accéder aux besoins fondamentaux (besoins décidés démocratiquement) : Un Revenu Minimum Universel - évitant les gaspillages via des prix progressifs sur les ressources élémentaires (débat sur la valeur) - évitant les convoitises, gaspillage et esprit de concurrence, via un Revenu Maximal Autorisé. Le succès de ce genre de projet est étroitement conditionné à la construction d’une démocratie qui fonctionne |
Copie d'un mail rapidement rédigé et échangé en septembre 2008 |
Le couple « dérèglement climatique et déplétion des ressources (énergétique, ou pas) », n’est pas un problème écologique, |
C’est un problème humain
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La planète nous survivra. Pour ma part, je me moque bien du sors des petites fleurs et des marmottes. Notre problème, à nous les humains, c’est que ces modifications écologiques se font trop rapidement pour que l’humanité s’y adapte sereinement et sans douleur. Cette vitesse va générer des conflits, des catastrophes alimentaires, des déplacements, une baisse démographique violente, et des guerres à toutes échelles possible. J’en oublie. |
Bref, ça va se finir à la machette !
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Mais en attendant les machettes, selon moi, péril écologique ou pas, un changement de paradigme s’imposerait quand même. C’est ce qui oppose les objecteurs de croissance à certains Verts. En effet, le prix (en termes a-financiers) à payer pour « notre prospérité » me parait bien supérieur au gain. Et ce, depuis la fin de la 2ème guerre (30 glorieuse comprises). |
...le PIB a été multiplié par 20 en 100 ans. Sommes nous 20 fois plus heureux ?
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Sommes nous 20 fois plus entourés par d’autres personnes chères ? Donc, soyons clairs, c'est parce que nous, les objecteurs de croissance, voudrions éviter que l'humanité tombe dans la barbarie (qu'on se tape tous dessus), que nous croyons qu'il est nécessaire et ... |
... souhaitable que l'humanité change de paradigme, et se dirige vers celui nommé "décroissance". |
L'économie, c'est une technique qui permet de se dispenser de faire de la politique. En quantifiant les différents champs de la société, elle donne l'illusion artificielle que l'on peut les traiter indépendamment. Ce qui est faut, et ce qui pose de réels problèmes et glissements de valeurs à terme : |
Duperies.
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par exemple, on peut faire croire que le trou de la Sécu n'est pas lié à la politique agricole, ou à l'aménagement du territoire |
Facilité.
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pour un dirigeant, c'est plus facile de manipuler des formules mathématiques (les modèles économiques plus ou moins fiables) que de faire de la politique, c'est-à-dire prendre des décisions sur d'autres critères que l'économie. En tous cas, la prise de décision est moins complexe, il suffit d'appliquer des règles ! ;-( |
Anti-démocratique
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l'intérêt pour les dirigeants de faire de l'économie au lieu de la politique, c'est d'utiliser des outils mathématiques que le grand public n'ose pas s'approprier. Il est complexé devant ce jargon « C'est trop compliqué, ce n'est pas pour moi ». Alors que si le politique proposait des solutions sur des critères non-mathématiques, tout le monde oserait donner son avis. La démocratie marcherait à plein |
lire aussi, un exemple parmi tant d'autres sur la mystification économique : ici, le mythe de la gratuité dans le commerce |
Les lois de la nature sont immuables et indépendantes de l'homme, alors que les lois de l'économie sont inventées par l'homme et pour l'homme. |
Qu’importe l’argent quand il s’agit de ressources. La planète terre ne va pas nous facturer ses ressources en dollars ! A-t-elle un numéro de compte ? La monnaie est une invention humaine qui ne fonctionne qu’en circuit fermé. La monnaie seule n’a plus aucun sens (ou alors très incomplet) quand il s’agit de gérer d’autres ressources que les ressources humaines. Il faut des décisions politiques hors-économiques, voire contre-économiques, tans pis si certains secteurs se retrouve en décroissance. |
Circuit fermé.
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C’est avec des raisonnements économiques artificiels et refermés sur eux-mêmes qu’on en est arrivé aux aberrations financières actuelles, au gaspillage des ressources de la planète en moins de deux siècles, et surtout aux désillusions quant à l’avenir des conditions humaines. Actuellement il y a un incompatibilité entres les deux : point final ! |
On se trompe de cible.
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Quelle absurdité de refuser de changer les lois économiques en se donnant l'illusion qu'on trouvera des arrangements avec celles de la nature. Donc, quelle absurdité d'essayer d'envisager un avenir à long terme à partir des modèles économiques actuels !! |
lundi 31 mars 2008 (suite de l'article ci-dessous) |
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Bien sûr que non ! |
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L'écologiste n'a pas à payer le prix de sa lucidité en se contraignant à un mode de vie inadapté à son environnement social |
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Il a raison de ne pas choisir la "simplicité volontaire" s'il n'y trouve pas son compte. |
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L'écologie n'est pas un loisir. L'écologie ne se pratique pas.
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Ce n'est pas une activité qui ne serait choisie que par les écologistes, comme peut l'être la philatélie par les collectionneurs. La philatélie n'engage que les philatélistes. |
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L'écologie concerne tout le monde, même ceux qui sont contre.
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L'écologie, c'est comme la santé, elle ne concerne pas que les médecins. Et ce n'est pas parce que les médecins ont le devoir de contribuer à la santé de tous, qu'ils ont le devoir de ne jamais être malade ! |
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Mais le médecin a raison de ne pas choisir un mode de vie à risque s'il n'y trouve pas son compte. |
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L'écologiste n'a pas le devoir d'être irréprochable,
mais il à le devoir de contribuer à rendre toute la société écologique |
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Il n'a pas à se cacher de se déplacer en voiture (*), comme Noël Mamère par exemple. Par contre, il doit crier haut et fort qu'il faut inventer une société qui permette à tous de se passer de voiture sans s'exclure. | |
(*) Ceci dit, s'il peut éviter ... pour aller chercher le pain ... de prendre son hélicoptère ! |
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Alors, quant à la décroissance ! Qu'on vienne me reprocher d'utiliser internet et d'avoir une voiture !! Ouaih ! Qu'y z'y viennent ! |
jeudi 6 mars 2008 suite à une discussion à IUFM de Rouen |
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"La décroissance implique une pensée globale, ... sa réalisation démarre localement", ce qui veut dire que les deux sont nécessaires et qu'aucun, seul, n'est suffisant. |
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Il faut expérimenter la simplicité volontaire pour réaliser qu'on a tout à y gagner individuellement. C'est une satisfaction très égoïste. C'est aussi une occasion de se tourner vers l'extérieur en donnant envie aux autres de tenter la même démarche. Là est l'éventuel altruisme. Mais ce n'est pas pour autant qu'il faut s'enorgueillir d'avoir un comportement vertueux qui va sauver la planète, et implicitement jeter l'opprobre sur ceux qui vivent comme tout le monde (ceux qui ont une voiture, sans pour autant avoir quatre 4x4 et une piscine). |
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La simplicité volontaire n'est pas praticable totalement dans une société de croissance. Il suffit de l'expérimenter pour s'en rendre compte, et pour mesurer la nécessité d'un projet collectif. |
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Pour que la simplicité soit possible pour tout le monde sans être vécue comme un sacrifice, il faut nécessairement révolutionner le fonctionnement structurel de notre société. Et en particulier, l'aménagement du territoire : transports, logements, répartition des services, etc.... Ce genre de projet, même s'il prend appui sur des expériences individuelles, ne peut se faire que collectivement à des échelles locales, régionales, nationales ou internationales. |
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La simplicité volontaire est incluse dans la décroissance politique. Sans la deuxième la 1ère est vaine. Sans la première, la 2ème est une coquille (d’escargot) vide |
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La somme de toutes les simplicités volontaires ne suffirait pas. Extrait (en avant-première) de la future motion du PPLD : « La somme de comportements individuels écologiquement responsables ne saurait malheureusement pas suffire à faire sortir notre société dans l’impasse dans laquelle elle se trouve. C’est pourquoi nous pensons que la décroissance doit s’imposer sur la scène politique, dans le sens noble de ce terme (vie de la cité). » |
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Dans tous les cas, les deux approches fusionnent dans la même démarche qui est éminemment politique. |
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C'est l'histoire du sale gosse qui joue à un jeu dangereux (a) qui de toute façon ne pourra pas durer bien longtemps. Au lieu d'envisager l'avenir en pensant à grandir (b) et allant de l'avant (c), il cherche à négocier le droit de jouer un petit peu encore : "je te jure maman que je ferai attention !" (d).
(a) : le mode de vie occidental | (b) : et non à grossir | (c) : décroissance, telle que je l'entends | (d) : développement durable ? |
Les lois de la nature sont immuables et indépendantes de l'homme, alors que les lois de l'économie sont inventées par l'homme et pour l'homme.
Actuellement il y a un incompatibilité entres les deux : point final !
Quelle absurdité de refuser de changer les lois économiques en se donnant l'illusion qu'on trouvera des arrangements avec celles de la nature. Donc, quelle absurdité d'essayer d'envisager un avenir à long terme à partir des modèles économiques actuels !!
- 24h00, c'est le nombre d'heures par jour. Mes les économistes les plus croissantiste n'arriverons jamais à faire croître ce nomre d'heures. Ouf !!! | ||
- "Le voyage forme la jeunesse". Le voyage, certes, le parcours. Mais le tourisme type : "Maison => Avion => Hotel". Le tourisme forme-t-il la jeunesse ? | ||
- “Quand le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière empoisonnée, le dernier poisson capturé, alors seulement vous vous apercevrez que l’argent ne se mange pas”. Un indien Cree |
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- Testez la soutenabilité de vos pratiques : - Que se passerait-il si tout le monde en faisait autant ? - Testez la soutenabilité de vos pratiques : - Que se passerait-il si tous ceux qui le font déjà le faisaient longtemps ? |
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- Vivre en dessous du seuil de convoitise. | ||
- Quel est l'intérêt de continuer à grossir quand on a fini de grandir ? | ||
- Ne pas confondre commerce équitable et commerce de l'équitable |
Yves Paccalet "Sortie de secours" (2007)
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